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Dans le tumulte du quotidien, où s'entrechoquent les gens, les pensées et les mots, une soudaine angoisse m'a pris de cours. Un étau se resserrant un peu plus chaque jour, diminuant centimètre par centimètre mon espace vital.

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Apparition furtive entre les méandres de mon esprit vagabond. Tu sembles n'être qu'un songe éphémère, flottant dans l'espace de mes pensées.
Et pourtant, je sens le parfum de ta peau s'approcher de moi, et m'enivrer d'un réel plaisir.

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Le temps s'écoule dans l'obscurité de mon âme
et vide mon coeur de sablier inexorable.
Je t'ai cherché et cru trouvé

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L'espace qui entoure chacun de nous est le cocon fragile qui témoigne de notre existence. Il peut-être doux et envoûtant, ou alors violent et destructeur, selon qu'il nous transporte légèrement ou avec rage.

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Conscients ou inconscients, les maux de l'esprit sont comme des chemins où l'âme de chacun peut se perdre ou se retrouver. Dans ce voyage d'errance, la destination n'a plus d'existence. Plus de point de départ, ni de point d'arrivée.

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Quand elle lui apparut, sa longue chevelure en bataille venant flotter sur ses frêles épaules lui donna l'impression qu'une brise printanière emplissait l'atelier. Avec la même délicatesse qu'elle avait eu pour se démunir des derniers effets qui masquaient encore un peu son corps, elle s'assit au centre de la pièce.

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Il se tenait là, libéré, sur cette place vide, aucun bruit ne venant perturber la folle danse nocturne des feuilles d'automne. Elles tournoyaient sur une musique invisible qu'il ne souhaitait pas découvrir. Plus rien ne parvenait à ses oreilles. Il aurait pu entendre la promesse du vent qui emporte le feuillage dans des projets de lointains voyages, mais comme pour se préserver de l'enivrement du départ, il l'ignorait.

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Les yeux mi-clos, elle rêve d'un univers perdu dans l'espace et dans le temps, entre mille lumières et mille couleurs.

Son corps se promène dans cette multitude de galaxies et touche enfin le néant, ce vide eternel, où frèmit le tout possible.

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Ami, qui es-tu, toi au regard d'enfant mais aux souvenirs d'adultes. Tu espères des lendemains joyeux qui terniront tout ce que tu as déjà vécu. Pour toutes ces gloires à venir, tu en oublies les moments délicieux que tu vis à chaque instant. Mais je ne peux rien entendre, ni ne voir dans tes accès interminables.

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Tu recherches ce désir
qui te ronge
Dans la rondeur
De ses courbes.
Caresses inavouées

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Nous ne sommes que des êtres de passage. Souvent invisibles les uns aux autres, les uns face aux autres. Le temps nous traverse comme chacune de ces matières, de ces couleurs.

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Entre silence, tumulte, vie, mort, joie, tristesse, peur, confiance, les idées tournent et retournent dans ma tête. Elles virevoltent connectant chacun de mes neurones dans une danse endiablée.

Carambolage d'images diverses et insensées. Dans une chorégraphie menée tambour battant, tout ce petit monde flamboyant n'a de cesse d'aller toujours un peu plus loin, toujours un peu plus fort.

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Malgré une douceur et une quiétude inhabituelle pour un début de mois d'octobre, un étrange tumulte jouait sournoisement dans ma tête. Voilà plus d'un an que je poursuivais mon chemin de villes en villes, sans trop savoir où ce voyage pourrait bien me mener. Il y avait-il une destination finale ? Un endroit où poser ses valises, sans aucun état d'âmes, sans aucune fuite en perspective.

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