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sundance

Deux astres jumeaux

  Ce sont deux astres jumeauxDont je ne saurais dire mot,Que chaque vue que j’en aiMe semble une découverte,Me rend privilégié.Et je me crois esthète,Je me crois astronome…    Je ne veux pas qu’ils s’éloignent.Jamais.Moins encore qu’ils s’éteignent.Jamais.En tous cas, c’est tout comme.     Des astres qui font croireQu’il vaut le coup de vivre,Qui vous donnent de l’espoirPar leur simple lueur viveSi peu conventionnelle.    Des étoiles pareilles,-Rayonnantes de vie-,Dans les cieux, comme iciY en a-t-il déjà eu ?Moi, je n’en ai pas vu…     De ces astres étincelantsC’est la Vie qui transpire.Somptueux, mais jamais autantQu’à chacun de tes sourires…     Pour conclure, disons mêmeQu’il y a des choses (mais bien peu)Qui méritent des poèmes.Et là, ce sont tes yeux.

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Style : Poème | Par sundance | Voir tous ses textes

Coup de cœur : 11 / Technique : 7

Regardez vers moi (les fils de la Veuve), 1 commentaire

            « Tout avait l’air d’avoir très bien débuté malgré mon peu de talent en tout ; cela je l’ai toujours dit et on me l’a souvent répété. Mon père l’affirmait déjà. « Qu’est-ce que tu vas devenir ??? », s’exclamait-il. « Avec ta mère nous en sommes venus à penser que tu n’es bonne à rien… Mais… c’est dit sans méchanceté ma grande… »…

Cependant, cette fois-là, ce que je m’étais mise en tête d’accomplir, j’étais persuadée que c’était dans mes cordes. Pourtant je n’avais pas réussi grand-chose, c’est vrai. A peine à avoir un mari. Et encore, il m’avait gracieusement été attribué par mon père qui trouvait que le fil des ans ne jouait pas en ma faveur et que je finirais probablement vieille fille sans une intervention divine…ou paternelle. Le pire est que je n’ai pas même de métier. C’est triste cela, vous ne trouvez pas ? Moi, si. J’aurais aimé être funambule. J’aurais certainement bien réussi, je crois.

            Ainsi, vous disais-je, j’avais eu un projet à ma mesure. Cette vieillesse qu’il me semblait entrevoir et qui avait l’air d’avancer à grands pas, avait incité en moi une sorte d’envie de frissons ou de prouver quelque chose. Un je-ne-sais-quoi, en tout cas, qui y est peut-être pour quelque chose.

Un jour, comme ça, cela m’a pris. Comme une envie de meurtre. Mais pas un de ces meurtres vulgaires, de gens vulgaires qui tuent pour tuer : nan, un meurtre qui serait, comme le jargon le nomme, « le crime parfait ».

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Coup de cœur : 12 / Technique : 9