Je t’envie, béni sois tu,

Petit dessous sans rien dessus,

Dépourvus d’âme et de raison,

Tu vis au cœur de ma passion.

Je te fantasme toujours plus,

Petit dessous, bout de tissu,

Brodé d’envies et de caresses,

Fines dentelles entre ses fesses.

Bout de tissu, tu émerveilles,

Reliant la lune et le soleil.

En équilibre sur ce fil,

Moi funambule je défile.

Ecrin d’un bijou flamboyant,

Ou bien porté comme un diamant,

Aux creux de ses reins suspendu,

Dessine sa beauté fendue.

Ses cuisses sont ta seule route,

Sur laquelle j’ôte un si beau doute.

Douce porte de textile,

Ouverte de mes doigts agiles.

Quand je t’enlève, tu n’es plus,

A ses pieds tu es rendu,

Entre mes mains tu mets les voiles,

C’est son secret qui se dévoile.

Je t’envie béni sois tu,

 Petit dessous, bout de tissu,

Je t’admire quand tu l’habilles,

Je te vénère quand tu t’oublis.

Le rideau tombe ou bien se lève,

Sur mes charnels et tendres rêves.

Début ou fin de la séance,

Demain nuit, je recommence.