12 sept. 2008 15:06

Un peu de philosophie, une petite réflexion sur notre parcours ici-bas, notre parcours sur terre…

Au cours de notre vie nous rencontrerons de nombreuses personnes, certaines nous marquerons à vie, d’autres pour un temps et d’autres encore pas du tout. Certaines nous marquerons positivement d’autres négativement. Certaines personnes nous accompagnerons tout le long de notre vie…

Il y a d’abord nos parents, ceux qui nous donnent la vie. Ils sont avec nous au moment où nous en avons le plus besoin, lorsque nous sommes si dépendants. Avec eux, nos premières années sur terre, nos premiers repères. Avec eux les premiers moments de joie et de bonheur. Lors de nos angoisses ils sont là, ils sèchent nos larmes, nous réconfortent. Ils apaisent nos douleurs et nos peurs et nous voient grandir, prendre notre envol et nous détacher d’eux. Mais au fond de nous ils ont toujours une place.

A côté de nos parents, nous grandissons avec nos frères et sœurs. Et jamais nous n’oublierons nos bagarres, nos petites jalousies, nos querelles et pourtant nous nous aimons tant. Les grands protègent les plus jeunes et ces derniers sont si fiers de leurs aînés. Ce cocon familial nous aspirerons à le recréer si nous nous y sentons tout au chaud, en sécurité. Avec l’âge, chacun prend sa route, fonde son foyer, mais quand nous nous retrouvons nous retombons en enfance et ressassons nos vieux souvenirs.

Il y a nos condisciples de classe, de la maternelle à l’université. Ceux avec qui nous passerons beaucoup de temps, des fois plus qu’avec notre famille. Toutes nos journées, enfermés entre quatre murs, entrain de suivre un adulte nous apprenant la « science » et les belles lettres. Nos idées s’y forgeront, notre caractère y prendra forme et les sillons de notre avenir seront tracés par les différents choix, qu’à chaque étape, nous effectuerons. Nous tisserons dans ce cercle des relations qui dureront ou pas. Nous y livrerons des batailles que nous gagnerons ou perdrons. Nous pourrons y expérimenter l’amour mais souvent c’est l’amitié qui sera au rendez-vous. Et certaines amitiés seront si fortes qu’elles supplanteront notre famille. Tout ça pour dire que nous en oublierons beaucoup mais des rares privilégiés resteront inoubliables.

D’autres amitiés nous les tisserons au hasard de nos promenades, dans des kermesses, diverses manifestations ou autres fêtes, au coin des rues, tous nos voisins, ceux de nos amis, de nos cousins, de nos collègues de classes… Et selon nos humeurs et nos caractères, nous sympathiserons ou non. Nous pourrions même devenir ennemis, nous battre, nous haïr, et heureusement souvent quand nous y pensons plus vieux c’est avec le sourire et un pincement nostalgique dans le cœur. Car les ennemis d’enfance s’avèrent être plus tard nos meilleurs amis. En tout cas ceux là c’est sûr nous ne les oublions pas facilement. Ces amitiés aussi peuvent devenir si fortes et faire de deux familles inconnues, une famille nouvelle.

Il y a aussi des frères que nous rencontrons dans le Seigneur. Mais malheureusement à l’Eglise il n’y a pas que les amitiés qui naissent mais aussi les inimitiés, comme dans n’importe quel autre cercle. Mais lorsque une amitié naît au sein de l’Eglise, il n’y a pas à tergiverser elle devient fraternité. Nos frères dans le Seigneur non seulement nous encouragent dans nos entreprises mais en plus ils y mettent du leur pour que ça aboutisse et surtout ils prient pour nous et avec nous.

Comme pour nos condisciples de classe, nous noueront des liens aussi avec nos collègues de travail. Et selon les affinités, ces liens seront plus ou moins forts. Mais comme nous seront plus mûrs, nous avancerons prudemment, éviterons des frustrations inutiles et pourrons nous retirer plus facilement si le courant passe difficilement. Au travail, les relations se fondent sur le respect mutuel et une distance calculée. Il y a aussi des jalousies mais avec l’expérience on peut savoir les gérer.

On ne sait où, en famille, sur la route, à l’école, au bureau… on rencontrera l’âme sœur. Celle avec qui on décidera de passer toute sa vie, de fonder sa famille. Celle pour qui l’on sera prêt à tout, celle avec qui on partagera joies et douleurs, rires et pleurs, espoirs et désillusions, bonheur et malheur. Il y a ceux qui auront la chance de la trouver d’un coup mais d’autres peineront, s’embrouilleront, désespèreront avant de trouver chaussure à leur pied. Mais chacun a sa route et plus c’est difficile de trouver la perle rare plus le bonheur est intense lorsqu’on la trouve enfin.

Immense encore sera cette joie si en un même Dieu l’on croit avec celui que l’on aime et ensemble on partage les moments de prière et de méditation. Merci Seigneur d’avoir mis sur ma route l’homme pour lequel Tu m’as créée et j’ai foi que les enfants que Tu nous donneras nous les élèverons dans ton amour et ta crainte. J’ai foi que Tu guides nos vies et que tous ceux que Tu as permis et que Tu permettras que nous rencontrons dans nos vies y ont un rôle à jouer. Ce rôle si minime soit-il, fait le nous discerner dans ton amour pour que nous puissions rendre gloire à ton nom.

Enfin, avant que je n’oublie, il ya ceux que nous ne rencontrerons sans doute jamais mais avec qui par la magie du net nous pourrons être en contact. Ceux qui apprécieront nos textes sans nous connaître et nous les leurs. Ceux avec qui nous correspondrons, échangerons des mots, des photos… Ceux qui des fois, un moment, nous comprendrons mieux que ceux avec qui nous vivons chaque jour.

A tous ceux qui m’ont croisée dans leur vie et qui ont croisé la mienne, je dis merci. Merci à ceux dont je me souviens et ceux dont je me souviens moins. A vous mes amis du net merci pour vos mots, vos encouragements, merci d’aimer mes textes car on écrit pour être lu. Merci aussi de continuer à écrire les vôtres car certains sont pleins de réconfort et beaucoup s’y retrouvent.