Sans scrupule, paresseuse et moutonnante,

L’ondine versatile et moirée, dentelle jaspée,

Cristal et jade en fusion mêlés, livre sa troublante intimité,

Aux pâleurs blafardes d’une aube hésitante.

Le céladon de ses dames d’embruns et d’écume

Sussurre quelques mots doux à cette Iroise boudeuse

Qui s’obstine à délayer son gris de Payne fielleux

Aux encres laiteuses scarifiées de sa plume.

Tandis qu’indécises entre ennui et envie,

De livides flammeroles miroitent, étonnées,

S’amusent en farandole échevelée, abandonnées,

Et pimentent la tristesse de ce matin de cendres gris,

L’implacable métronome de Neptune

N’en finit pas de marteler son tempo lancinant,

Et l’harmonie sans faille de ses onomatopées bruissantes

Chante sans détour à la brume sa complainte d’infortune.