Lundi 20 juillet 2009.

C’est dingue comme il suffit de peu pour qu’après les tergiversations de l’âme nous pouvons basculer d’un instant à l’autre dans un état d’esprit moribond et plaintif, malheureux, fugitif…

Le ciel d’un cœur pourtant amoureux peut se couvrir si vite de nuages grisâtres et douteux, ni blancs, ni noirs, ils vous sèment jusque dans l’appréciation exacte de vos sentiments, vous laissant vous perdre entre le bon et le mauvais, vous isolant là au beau milieu d’un néant ni froid, ni chaud pas même tiède…

Tout est ainsi, imperceptible, indéfinissable, il n’y a pourtant pas de doute, tout est en vous mais vous avez beau y regarder à deux fois vous n’y voyez plus rien, vous distinguez à peine les battements de ce cœur qui saigne et qui vous parait se mourir !

Et pourtant… et pourtant il vous faut vous ressaisir,  vous accrocher, vous rattraper à vos souvenirs, à ces si bons et délicieux souvenirs, il vous faut y puiser la joie et le courage de retrouver le sourire et d’honorer ce qui existe… votre pouls retrouve petit à petit son rythme de croisière, vos yeux leur éclat d’un être en émoi, et dans votre esprit surgit l’échos de son rire, sur votre peau la douceur de son regard peut presque vous faire frissonner encore…

Alors vous rendez à cet amour tout la dignité qu’il inspire et qu’il mérite, vous faîtes survivre cette flamme qui éclaire le chemin de cette histoire qui vous réunit jusque dans l’absence et dans le manque de l’autre…

Nul doute que vous aimez et que vous êtes aimé… il n’y a vraiment pas de quoi être triste, pas vrai ?