Réflexion

Les genoux écorchés, je me relève et fais face à cette terre de misère, asséchée d'amour. Qui a fait de moi un être livide, un corps sans teint. Mon cœur bat au rythme de la haine. Je n'ai plus d'amour, plus de larmes ni même de peine. Je scrute le ciel cherchant en vain les rayons du soleil. Je n'y vois que d'épais nuages noir qui ce jouent de moi. Dessinant au dessus de ma tête des formes floues. Cela ressemble étrangement à des chimères. Je les vois au loin rirent à pleins poumons, devant mon être sans éclat. Comment ose telles rire ainsi de moi, qui manque d'air, j'arrive tout juste à respirer. Le poids du passé compresse mes bronches. J'étouffe, je suffoque, je meurs doucement. Qui suis-je ! Suis-je mon propre cauchemar ?
La vie n'est qu'un cercle vicieux qui n'en fini pas. Je m'essouffle de jour en jour. Je cours après un rêve qui n'existe pas. J'avance tel un pantin arpentant les chemins de l'oublie, oubliant les jardins de la vie. Mon quotidien devient le tien. Mais à quoi bon être triste. Ne sommes nous pas tous un peu artistes. Mes idées se brouillent, je m'interroge.
Somme nous tous les descendants directs de Raphaël ! Nous passons notre vie à dessiner ce cercle parfait. Pour qui, pour quoi ? Ce monde est imparfait, cela en fait toute sa beauté.
Mon regard se perd dans l'horizon, je vois au loin, la passion sous toutes ces formes. Je ferme les yeux, sourie à mes alleux. Je commence à comprendre. Ma pensée me porte vers cette réflexion. Nous sommes seul maitre de nos émotions, le dé traqueur de nos cœurs, la chimère qui fait de notre vie, le cauchemar. (Nous somme tous un peu, des enfants perdus).

Christine PC©