Des fleuves tachés s'élèvent au ras du sol
 Des peintures sous la peau, des symboles
 Se révèlent à la lune sous sa lueur foetale
 Et diffusent en silence les rayons qui dévoilent
 Les danseuses filiformes qui s'évanouissent au vent
 Et se moquent de nous jusqu'à s'en mordre les dents
 Jusqu'à s'en mordre les dents
 Sad day, sad day
 Laissez les civières
 Sad day, sad day
 Flotter sur nos rivières
 Nos visages entiers se tournent vers l'exile
 Et nos bras qui s'étirent jusqu'à frôler les cimes
 On rêve sans trêve et en laissant couler
 Dans nos veines le sang libre de nomades oubliés
 Tu la sens la tempête qui dans nos têtes s'achève
 Les paupières du cyclone qui lentement se ferment
 On se rappelle juste pour oublier
 S'aimer un peu en fin d'année
 Sad day, sad day
 Sortez les civières
 Sad day, sad day
 Qu'elles prennent la mer
 Sad day, sad day
 Et puisqu'on est la sève
 Sad day, sad day
 A nous de tout refaire.
Dolly.
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Style : Poème | Par Dolly_Dereck | Voir tous ses textes | Visite : 387
Coup de cœur : 11 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : obsidienne
on commence, bien, par de la poésie...