Je sais que ce n'est que le commencement, ce n'est qu'un départ, oui j'en ai eu vent pour toi ce ne sont que les prémices. Crier, hurler, même s'il faut s'égosiller. Exploser ! Rugir, tonner, tempêter! C'est la tempête, une bourasque, (et puis) un cyclone, (et puis) un coup de chien, (et puis) un ouragan, (et puis) une tornade, (et puis) un typhon. Elle ne compte plus. Elle ne pense plus. Elle ne danse plus. Elle ne rit plus.  Tout s'accumule, tout s'entasse, tout, tout, elle emmagasine tout.  Elle collectionne vos conneries, dans la même boîte où elle a déjà amasser vos chimères et vos rêveries. Elle les collectionne les boîtes de chocolats parce-que la vie c'est comme une boîte de chocolats. C'est ce qu'on lui a toujours dit, la pauvre! Il paraît même qu'elle s'abhorre elle-même. Et elle est pessimiste, défaitiste, sombre! Elle se perd. Elle glisse. Elle tombe. Elle coule. Elle se noie dans tes yeux bleus, elle croyait y voir la mer, et elle va y faire naufrage. Elle n'a plus qu'à attendre, elle est juste retardée, ce n'est plus qu'une bombe à retardement! Exploser! Eclater! Tu es fiché et fichu. Irrécupérable.

  Et alors... Tu restes indifférent...

  Et pour elle...

  "ça continue encore et encore, c'est que le début d'accord, d'accord..."