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A vouloir aller trop vite on tombe, puis on se relève par Laëti Denis

A vouloir aller trop vite on tombe, puis on se relève

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Peut-être était-ce trop vite,
Peut-être était-ce trop tôt.
Ce qui est sûr c'est que maintenant il n'y a plus de paroles ni de regards entre nous
C'est le vide qui s'est installé d'un coup
Il y a comme un mur entre nous
Qu'aucun de nous n'ose franchir.

Désolée pour le mal que j'ai pas fait
Je voulais juste une réponse
Une certitude parce que c'était le flou
Je ne pensais pas que ça briserait ce peu de paroles que l'on s'échangeait
Ce peu de sourires et de regards,
Cette petite amitié qui aurait pu se construire.
J'ai tenté, la peur au ventre
Je t'ai fait part de ces sentiments qui font peur souvent
Et parfois je regrette car j'ai tout gaché.

Mais on ne peut pas revenir en arrière,
Ce qui est fait est fait.
Passer à autre chose,
C'est ce que j'ai fait depuis longtemps.
Mais tu ne sembles pas comprendre
Je ne m'accroche pas à toi
Non
J'aimerai juste apprendre à te connaitre
Sans aucune ambiguité.

Tu as peut-être l'intention de ne plus me parler
Et ce jusqu'à la fin de cette année.
Jusqu'à ce que les épreuves soient finies
Jusqu'à ce que les années S1 ne soient plus que des souvenirs
Jusqu'à ce que ce groupe qui est né, qui a vécu ensemble, meurt
Jusqu'à ce qu'on se dise un au revoir définitif
Qu'on ne se dira peut-être pas.
Laëti - mi-Décembre 2008

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Style : Poème | Par Laëti Denis | Voir tous ses textes | Visite : 698

Coup de cœur : 11 / Technique : 8

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