Désert glacé
Immaculé,
Phoque allongé
Grands yeux mouillés
Homme sournois,
Pieu à la main,
Surgit soudain...
La bête voit,
Mais ne craint pas
Et reste là,
Regard mouillé
Fixé sur l'homme,
Qui, sans pitié,
Brutal, l'assomme
La bête crie,
Elle supplie,
Mais rien n'y fait,
C'est sans regret
Qu'il continue
Et qu'il la tue
Désert glacé,
Phoque allongé,
Rouge de sang,
Agonisant
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Style : Poème | Par Justine Mérieau | Voir tous ses textes | Visite : 2667
Coup de cœur : 16 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : Isalou
Un texte percutant, poignant, qui par la manière même dont il est construit, va à l'essentiel. Bravo. "Le degré d'une civilisation se mesure à la manière dont elle traite ses animaux". Gandhi Cordialement.
pseudo : kathleen vrindts
cri venu du coeur,pourquoi faire tant de mal et faire disparaître les merveilles que la nature nous a donné. comme je le dis dans mes écris, il faut continuer a toucher les coeurs, pas facile...Kathleen
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