Au bord de la falaise, le vent souffle, la tempete guette, je suis pret du précipice, l'ombre pres de la mort.

Cette mort qui m’apelle, m’attire, me murmure des mots tendres, n’ai-je rien a quoi m’accrocher, pour m’écarter de cette abyme ? je ne sais plus, ce chant est si mélodieux.

Ma vie défile, ma volonté tangue et se disperse, l’herbe sous mes pieds, la terre n’a plus de consistance.

Mon ame semble s’échapper, s’écouler vers des cercles infernaux ;

La damnation ou la rédemption, mon salut est ailleurs, la vie n’a jamais été tendre avec moi, la mort le sera t elle ?

Je ne pense pas, jusqu’au bout mon destin est scéllé.

Cemonde fait de tant de haine, d’amour,de joie et de malheur, me tourne le dos et m’oublie, je quitte ce carcan de chair pour un monde éthéré,l’éssence d’une nouvelle vie.

Le bonheur sera t il au bout du chamin, le temps me le dira.

Que restera t il de moi, du rire, des larmes, l’amour d’une mere, d’une femme, d’un enfant ? un souvenir, des images, des passions ?

Partir, mais rester dans un monde qui ne m’ a pas toujours compris, qui m’a détruit et reconstruit tant de fois.

Le vent caresse mes cheveux, l’air,chargé de tant d’émotions caresse mon ame.

Je pleure, mes larmes coulent et s ‘envolent.

Je suis heureux, enfin libre, délivré de moi meme.

Le vent claque, la tempete approche, elle vient pour moi, je sens son souffle chaud, humide et salé.

Lentement je glisse,l’air me fouette, me déchire.

C’est la fin, mais pas de tout, je suis mort, mais vivant à nouveau.