Un jour de décembre...

Le 21/05/09 à 02H00

 Un jour de décembre froid et pluvieux,

Le soleil de l’orient allumait nos cœurs,

Nichés dans un lieu douillet et  chaleureux,

Rires accrochés aux lèvres

Comme si on se connait depuis la nuit des temps,

Oubliant le lieu et ce qui se passe au tour.

Au début, je l’admets, seule l’amitié m’emportait

Car, je n’avais pas encore vu éclore,toute ta sensibilité,

Qui me dévoilait toute la noblesse de ton âme,

Ce trésor de diamants  réunis.

Un autre jour de décembre nous apporta la chaleur,

Nous conduira vers l’accomplissement de nos liens,

D’une histoire ancienne dans le temps,

Histoire de quaiss et sa délicieuse Leila,

Que la mémoire de l’amour ne pourrait oublier,

Dans un monde où la raison tue toute sensibilité.

Toute ma vie je n’ai pas arrêté de te chercher,

À travers ponts et monts,

À travers montagnes et mers,

J’ai traversé tous les déserts et les marécages,

Dans l’ultime espoir de trouver ton visage,

Tel que je t’ai imaginé dans mes rêves.

Quand j’ai pu te voir ,te toucher,

Mon cœur a été aussitôt pris en gage,

Et j’ai pu t’offrir tout ce que je cachais comme trésors,

Tendresse, douceur et toutes mes merveilles

Qui fait de ta vie une éternelle caresse.

Depuis, je suis comblée d’un si noble amour,

Même s’il grandit dans la douleur,

Couronné  de diamants de larmes tant versés,

L’amour au bord des marées de mes yeux,

Sillonne les chemins rocheux du bonheur,

Espérant fermement changer le cours des jours,

Te garder dans l’oasis  de ma palmeraie pour toujours.

Des mois se sont suivis après  décembre,

Et au fil des jours la joie et la douleur se tiennent la main,

Nous condamnant à se voir entre deux gares ou deux portes,

Ou à s’aimer quelques heures d’un amour qui se terre,

Et à chaque fois ,tu pars , tu ne restes pas,

Me laissant seule dans les ténèbres sans tes yeux.

Ton amour  est lâche ,il craint la lumière,

C’est peut être pathétique, mais je ne vis qu’à travers tes yeux,

Sans toi, je suis seule et vulnérable,

Sans ton amour, mes murailles s’écroulent et tombent

Et je n’ose imaginer ma vie ,si je prends  un autre chemin.

Assia