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A feu, a sang, accro par volatile

A feu, a sang, accro


 

J'y ai goûté

Tu plonges

Il/Elle/On y est retombé

 

Nous nous en sortons

Vous continuez

Ils sombrent

 

 

Jeu

Alcool

Vitesse

Amour

Drogue

Fringue

Violence

Musique

Sexe

Ecriture…

 

 

18/12/2008

Je fais allusion au départ à toutes les personnes qui viennent, écrivent, lisent, commentent, repartent et reviennent sur ce site, commme moi. Moi, je ne suis plus accro. Je gère. Mais il y en a qui partent définitivement, qui ont du talent, et c'est dommage.

Publié le 17/05/2009

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Style : Poème | Par volatile | Voir tous ses textes | Visite : 823

Coup de cœur : 11 / Technique : 9

Commentaires :

pseudo : monalisa

Volatile ton poème est bien réel et non virtuel parce que dit avec les mots du coeur.Il y a des bons et des mauvais partout dans le virtuel et la réalité, à nous de rester prudent mais il y a aussi de vraies amitiés. Volatile ami véritable je te salue.

pseudo : ficelle

oui, et y'en a qui restent aussi...Je me demande toujours ce qui peut rendre les gens si accros à ce genre de site de communauté. Sans doute les liens qui se tissent aussi fortement, intensément mais aussi peu réels (par le simple fait que les contacts demeurent via écran interposé, sans rencontre physique). Sans doute la profondeur de l'intimité dans laquelle nous croyons entrer dans la lecture de tel ou tel poème/texte. Sans doute à l'image de soi que ces textes/poèmes écrits par autrui nous renvoient. Sans doute parce qu'il s'agit aussi un peu d'un miroir aux alouettes...Alors, on se dit tous amis, et c'est des réactions des autres dont on a besoin. Non ?

pseudo : volatile

Oui, oui. Je me méfie depuis longtemps des relations virtuelles, y compris sur ce site. J'aime bien ton idée de miroir aux alouettes dans le regard des autres. Il y a par contre et parfois de réels échanges et c'est beau. What about your dream, concretely? Kisses..

pseudo : deborah58

Moi tu vois Volatile je me place du côté des accros... Mes "pauses" n'arrivent pas à durer plus de trois jours, malgré mes tentatives de "désintoxication", je replonge à chaque fois. Je suis d'accord sur ce que dit Ficelle... Cette communauté est un peu comme un salon littéraire où l'on se retrouve tous ensemble. Alors forcément des liens se tissent, plus ou moins intenses, des affinités se créent, des animositiés parfois aussi... Alors oui, d'une certaine manière il s'agit un peu d'un "miroir aux alouettes" même si je fais partie des utopistes pensant qu'une réelle amitié peut avoir des racines virtuelles, si tant est qu'elle trouve un jour le moyen de s'exprimer dans la réalité. Etant le plus souvent en dehors de mytexte chez moi (sur mon blog) et participant à plusieurs communautés littéraires, je dirai que la logique n'est pas la même : on se croise, on se dit bonjour, on s'interroge sur nos textes respectifs (parfois coups de gueule, parfois coup de larmes, parfois tout simplement beauté des mots)... puis on repart croiser d'autres chemins, d'autres destins poétiques. C'est un incessant chassé croisé. Alors bien sûr il y a des "maisons" dans lesquelles on retourne plus souvent car on s'y sent bien... mais les relations entre bloggueurs sont trés différentes des liens qui se tissent sur mytexte : tout autant de convivialité...mais peut-être moins d'intimité virtuelle. Malgré tout je reste attachée à Mytexte car je crois que la richesse littéraire de ce site est incontestable.Amicalement

pseudo : obsidienne

il me semble que l'on peut être dépendant au plaisir des gentillesses, qui nous renvoient comme une validation de la personne, une agrégation au groupe, sans obligation d'engagement, en court-circuitant les rituels habituels de reconnaissance, parce que justement cela ne "coûte" pas cher. En même temps, on fabrique des "petits riens" à la pelle qui donnent de nous une image fantasmée que l'on aime bien, et parfois, miracle de la vie, cette image est vraie. Alors on en reprend...

pseudo : gigi

tu as raison volatile. Je vais m'en aller aussi.Il fut un temps ou je pensais que ce que j'écrivais pouvait émouvoir ou faire rire. J'aurai toujours plaisir à lire cette floraison de jeunes auteurs mais çà va s'arreter là. je te fais une bise amicale .

pseudo : gigi

encore une chose, volatile! je garde toujours aiguisé mon petit couteau au cas ou trop dodue, il me viendrait à l'idée de te faire rotir!

pseudo : scribio

Un coup de coeur pour ton poème. Tu évoques tellement de choses en peu de mots. Tu vois en ce moment je suis sur mon pc alors que j'au mille choses à faire, mais il faut que je fasse mon petit tour sur mytexte. Suis-accro ou ai-je trouvé ici un moyen d'expression, un moyen de me trouver ? et comment ne pas résister à l'envie de lire et de faire partager nos textes pour voir quelles réactions ils suscitent, j'ai l'impression de faire partie d'une communauté, mais je connaît les risques, j'ai une vie bien réelle. Amitiés

pseudo : Billie

Moi j'y vois rien de dangereux ou de bizarre, au contraire il n'y a rien de plus sain. putain on est qu'une bande de gars et de petites nénettes qui jonglons avec les mots, faut pas trop prendre ça au sérieux non plus et puis faut dire que c'est beaucoup moins nocif que l'alcool et bien plus ou aussi agréable que le sexe...

pseudo : volatile

Ça, c'est vraiment une des richesses de ce site: de pouvoir échanger, se découvrir, découvrir l'autre à travers les commentaires. Beaucoup trop à commenter pourtant ce soir mais tous lus. Petite remarque: gigi, je ne m'en vais pas (même si je ne suis plus aussi présent qu'avant). Et toi, pourquoi partir? Reste, même avec ton couteau. Même pas peur!