Ton habit fut bonne nouvelle

heureux présage

prélude de l'acte

lever de rideau

souris , toi l'aurore

en tes yeux l'arc en ciel se colore

de tes lévres s'inspire le chant des oiseaux

nulle rose ne s'embilisse sans tes reflets

la plongée est mon choix

dans ton amour l'océan

cet inconnu attrayant

moi l'adèpte du non vulgaire

ne pleures pas quand je pleure

en moi périssent les victimes de guerres

soupirent les ames en quète de paix

laisses moi porter seul le fardeau des vagues

je voulais te parler d'autres choses

de ce que tu n'a pas vu auparavant

des bouquets de fleurs en mes mots

de tous les pleurs d'autrui

je me suis contenté d'un sourire

qui portait mon message

 qui t'a passé mon massage

Ton habit noir fut mon salut

douces paroles pour ces murs trop muets

tu avais éclairé ma sombre chambre

et je t'avais tout avoué .

Je t'ai parlé de l'étranger mélancolique

du ton perdu de la chanson

du cercle de silence qui nous entoure 

des pensées du pécheur solitaire sur les rochers.

je t'ai conté le voyageur qui ne craint ses voyages

le chercheur  du  titre  pour  ses mémoires

entre les saisons de routes ...

et  tes beaux cils .

Ne pleures pas quand je pleure

restes muse inspiratrice en spectatrice

je ne te partagerais pas les délices de mon malaise

j'aurais trop peur que tu te brùles

que tu t'angoisses par mes supplices

je voudrais bien que tu te suffises

d'etre la princesse de mes beaux reves

la belle sirène de mes mers de lettres

restes mon don ..mon ton .. mon son

mes mélodies ..mes proses et rimes

ton habit noir fut mon voyage

mon arrivée et mon retour

à ton étreinte si chaleureuse

à ton encens qui m'est dédié

dans ce bàs monde si cerclé

dans ces frontières si trompeuses

et tant de haine et d'idées  malsaines