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Confort-misme ? par L.

Confort-misme ?

Au risque de faire hérisser quelques chevelures sur les têtes, la question est ici posée...

En définitive, le principe de l'éducation, de l'enseignement, ... N'est-il pas identique à celui de la publicité ? A savoir : donner comme seuls points de référence des postulats relatifs implicitement présentés comme des "absolus", des "vérités". Imposer une voie comme seule à être valide en niant l'existence d'autres potentialités, possibilités, chemins de traverses... Donc d'une certaine manière : aliéner. 
 
Or l'aspect pervers de la norme (ce qui est/ceux qui sont "normal/aux"), c'est qu'elle renforce cette aliénation en supprimant tout "horizon" divergeant, tout point de repère extérieur qui pourrait servir de points de comparaison (et donc : amener une remise en question). Ou, quand elle ne peut les supprimer, faire peser sur eux le poids d'un jugement de valeur sans appel.  Cela peut-être une question de choix de vie, de manière individuelle, de façons d'êtres... Mais cela prend des proportions tragiques lorsqu'il s'agit de cultures minoritaires, sur lesquelles les cultures dominantes s'acharnent souvent aveuglément.


Pourquoi ? 
 
Parce qu'au risque de me répéter, au fond, le monde humain n'est pas une Réalité : c'est l'univers virtuel que l'homme s'est bâti en fonction de ce qu'il voulait être, de la manière dont il voulait se situer par rapport au reste de l'univers (si possible : au centre), de ce qu'il voulait croire (notamment à son propre sujet), de l'image qu'il voulait donner de lui-même, du trône qu'il voulait occuper... Paradoxalement : un univers en marge de la Réalité. Une gigantesque illusion collective qui ne peut exister que parce qu'elle est massivement partagée. Un mensonge, en somme ; véhiculé par le contexte (éducation, etc...), et matérialisé PAR et A TRAVERS la norme. Celle-ci est à la fois le vecteur et le résultat. Un cercle vicieux qui s'auto-nourrit de sa propre substance. 
 
En effet, la norme est précisément ce qui permet au mensonge de transcender sa nature première, ce qui lui donne corps en concrétisant un monde qui n'est qu'une abstraction, d'où l'aggressivité latente du "normal" à l'encontre de tout ce qui est perçu ou pointé du doigt comme "a-normal" "(...lequel constituant un "point de comparaison" - légitime ou non - et pouvant en cela la remettre en cause).  
 
De ce fait, la question de "être ou non dans la norme" - au-delà des considérations passionantes sur la volonté de rêver - prend des dimensions de "combat moral". A nouveau, nous en revenons aux "choix" et à ce que ces "choix" disent de nous :  
 
Veut-on consolider ce qui n'est qu'un mensonge (sachant que si l'on y gagne un peu de confort moral et matériel, d'autres paient le prix de ce dernier, et que le monde que nous avons bâti n'a pas grand chose d'un "bon" monde) ? 
 
...Ou au contraire, veut-on s'y opposer en devenant soi-même une part de cet "ailleurs" que la norme essaie d'effacer (simplement : en cessant d'être le "soi qu'elle attend de nous" pour être le "soi que nous voulons être") tout en sachant que l'on en souffrira et qu'un tel combat est perdu d'avance ?! 

ESt-ce qu'écrire n'est pas déjà un pas salutaire, parfois, dans cette angoissante direction ?
 

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Style : Réflexion | Par L. | Voir tous ses textes | Visite : 450

Coup de cœur : 12 / Technique : 10

Commentaires :

pseudo : Brestine

Tu risques, en effet, de t'attirer les foudres, même s'il y a, dans tes propos, des choses admissibles. Tout d'abord, en tant que professeur, je peux te dire une chose, c'est que je dis toujours à mes élèves que je ne détiens pas la vérité. Et je crois que ça ne m'est pas spécifique. En enseignant, on découvre peut-être mieux qu'ailleurs, parce que nous sommes confrontés à un public, des êtres humains en nombre, donc, combien il y a de diversité dans l'être. Enseigner, c'est respecter cela et faire en sorte que le jeune progresse pour qu'il devienne libre et indépendant, à même de se construire, de cheminer vers où bon lui semble. Il n'y a pas de dictat. Au contraire, nous sommes des vecteurs de l'esprit critique et faisons en sorte que les choses soient questionnées. La publicité, elle, peut être bête et méchante pour vendre n'importe quoi car elle peut se permettre de prendre les gens pour des idiots, ce que nous ne saurions jamais faire dans l'enseignement. Mais je vois bien ce que tu as voulu dire. La publicité a une belle force de persuasion, alors que nous cherchons cela aussi en enseignement. Mais la démarche, les motifs, les enjeux sont si opposés, qu'on ne peut absolument pas les rapprocher, car si nous cherchons à convaincre, c'est que l'école est bien nécessaire pour mieux vivre ensemble, apprendre à vivre en collectivité, et partant, en société. Il y a des fondamentaux qu'on ne saurait remettre en question. C'est ce que je pense. Mais parce que je suis de ce côté là, je peux te le dire, et peut-être te rassurer : l'école, nous la remettons toujours en question, de l'intérieur aussi. Notre objectif n'est pas de "créer" des êtres conformistes. Au contraire, nous attachons une importance à l'individualité et à ses particularités. En tout cas, c'est un défi que d'y être attentif. Mais au-delà de ces particularités, il s'agit de montrer aux jeunes qu'ils ont une place dans la société et qu'ils parviendront à s'y sentir bien en ayant une meilleure connaissance de celle-ci, comme du monde.// L'écriture, comme tous les arts, offre sans doute une alternative à un certain conformisme, car l'art ou, tout au moins, l'esprit artistique s'intéresse au soi véritable, qui se tapit au fond de chacun de nous.

pseudo : PHIL

L ECOLE OU L EDUCATION EST LA POUR DONNER CERTAINES BASES . A CHACUN ENSUITE DE S INFORMER ET DE CHERCHER SON CHEMIN ET SES VERITES.NOTRE MONDE EST VIRTUEL POUR CEUX QUI LE VEULENT BIEN. RIEN N EMPECHE DE LE VOULOIR REEL A NOTRE FACON.L ILLUSION COLLECTIVE EST UNE THEORIE QUI RESTE A DEMONTRER . MAIS QUAND JE SOUFFRE CE N EST NI UNE ILLUSION NI DU VIRTUEL.EN CE QUI CONCERNE LA NOTION DE NORME MOI JE M EN BAT LE FLANC. LE REGARD DES AUTRES M IMPORTE PEU SAUF LES GENS QUE J ESTIME.ET JE RESPECTE ET TROP L EDUCATION ET LES PERSONNES QUI PROFESSENT POUR LA COMPARER A UNE VULGAIRE PUB.A+

pseudo : obsidienne

je ne suis pas sûr que l'homme ait construit le monde qu'il voulait, je pense qu'il n'a que géré le monde comme il le pouvait, subissant le poids des besoins comme celui de sa fragilité. À partir de là, le déterminisme social accepté que structurent toutes les normes ne l'empêche pas de construire justement le monde qu'il veut, de proposer des repères nouveaux et de lui permettre de se libérer. Ainsi, l'éducation peut être un dressage (assimilation et répétition du normatif) ou un affranchissement (fabrication de lien entre le vivant et le pensé). Et là, interviennent courage et obstination, parce que les propositions nouvelles sont toujours des paris sur l'avenir de l'humanité et que les résultats sont rarement tangibles. L'écriture est une de ces propositions, on peut en inventer mille autres qui rendent cependant toutes compte de notre faiblesse et parfois de notre vanité. Mais que c'est bon !

pseudo : L.

Oups ! Malgré un emploi du temps chronométré à la microseconde, je me dois d'occuper les dix minutes qui viennent à répondre ici et écarter toute ambiguité et/ou maladresse de mon discours ! Une fois étant ici coûtume, j'aurais dû me montrer plus nuancé, mais je ne pensais pas les choses comme vous les avez lues, loin s'en faut, et mon idée de polémique était ailleurs. Cette intro lapidaire sur l'enseignement n'était pas de bon ton, ni de bon goût, ni à sa place. Je vais essayer de me récupérer en double salto arrière dans le peu de temps qui m'est imparti ! Déjà, je suis ravi de vos réactions vraiment remarquables, sur le fond comme sur la forme, et rien que pour ça, ça valait sans doute la peine que je fasse du "hors-piste". Maintenant, je clarifie : il ne s'agissait pas ici de pointer du doigt les enseignants qui sont, très souvent, comme le décrit Brestine, avec ces mêmes aspirations et cette même volonté de construire "plus" et "mieux" le futur intérieur des élèves dont ils ont la charge. C'est un noble métier dans lequel beaucoup s'investissent plus que de raison (mais n'est-ce pas la seule façon d'être un "bon" prof, hélas ?), de plus en plus difficile à exercer, de par le contexte social et de par le contexte politique (une aberration). J'ai bien failli (mais vraiment failli, au sens premier du terme) en devenir un moi-même, mais ne sachant pas me faire respecter, j'ai préféré me réorienter. Ici, donc, je parlais de principes génériques, d'abstractions, de données non-humaines (comme souvent). Il était donc question des mécanismes constitutifs du domaine que je mettais en cause, et certainement pas des gens qui, justement, suent métaphoriquement sang et eau pour dépasser les limites dudit domaine. Il y a en effet un clivage ou un paradoxe de taille : la nécessité d'enseigner des notions-cadres présentées comme fiables, de l'ordre de la certitude, pour aider l'enfant/jeune à se construire tout en étant conscient que ces certitudes n'en sont pas, et en tachant de développer chez ces enfants/jeunes un esprit critique qui leur permettra de voir ensuite les limites de ces notions... Pour parler de MOI, MOI, MOI (soupir), je sais que mon année de philo en terminale a été déterminante, une vraie révélation. J'ai vraiment mal vécu les années précédentes (et c'est à peine si j'étais "là", dans la salle de classe) et la philo (servie par une excellente prof) a vraiment été une salutaire bouffée d'oxygène, même si en même temps, j'ai pris sa révélation comme une pseudo trahison "père-noëlesque". Tout à coup, on me disait que tout (ou presque) ce qu'on m'avait enseigné (douloureusement) jusqu'ici était à remettre en question, sur un plan ou un autre, qu'il fallait nuancer, préciser, contourner voire même abandonner ce qui, jusqu'alors, me semblait (consciemment) acquis (puisque c'était ainsi qu'on me l'avait présenté, et que j'étais un "bon soldat"). Forcément, j'ai trouvé ça passionnant et ça m'a libéré du malaise que je trainais avec moi à ces niveaux. Par contre, j'ai regretté que cela soit venu si tard dans le cursus, même si je m'en suis remis depuis (et que je sais bien qu'on ne doit pas généraliser à partir de son propre vécu, pardon, pardon !). Mais effectivement, le raccourci enseignement-pub, après réflexion, était vraiment malhabile et malvenu. Toutes mes excuses, j'essaierai de ne plus le refaire. Maintenant, sur la pub, j'aimerai aussi prendre rapidement sa défense. C'est vrai qu'au détour du web, j'ai souvent rencontré des avis très tranchés sur celle-ci, qui en faisaient quelque chose de vraiment néfaste, indigne et vile (veule ?). Elle ne l'est pas à mes yeux, c'est aussi pour cela que le parallèle était pour moi plus anodin que ça. En effet, si on peut discuter longtemps des finalités commerciales des pubs proprement dites, purement mercantile (et encore n'y a-t-il pas vraiment de honte à ça. Les crieurs à l'arrachée, ça ne date pas d'hier), il n'empêche qu'on a pu constater ces dernières années un glissement créatif de la pub-illustration (genre pubs lessive) à la pub "créative", laquelle devient un genre créatif propre, extrêmement codifié, avec d'énormes contraintes formelles susceptibles de donner lieu à de véritables exercices de style. Pouvant même donner dans la poésie, à l'occasion. Un authentique bouillon de culture où le meilleur cotoie certes le pire, mais que l'on peut regarder, parfois, comme art à part entière. C'est, en tout cas, mon avis, même si je les zappe aussi souvent que je peux ! De la même façon, je n'aurais pas dû utiliser le terme de conformisme, même pour sortir un titre-effet-de-manche, alors que j'entendais parler de la norme, et uniquement de celle-ci, et que les deux ne sont pas aussi liés qu'on pourrait le penser. Last but not least : dans ma tête, je suis un gosse, du genre de ceux qui peuvent passer des heures scotchés à la vitrine d'un magasin de jouet. Ecrire, penser, tout ça... Ce sont, justement, les jouets derrière la vitrine, et je les manie comme un gosse, n'importe comment, mais avec beaucoup de respect et d'émerveillement pour la "magie" qu'ils représentent à mes yeux. Il n'y avait donc aucun jugement de valeur (surtout négatif) à l'encontre de quoi que ce soit dans ces lignes, juste un constat subjectif, sans jugements aucuns. Ni contre l'enseignement, ni contre la pub, ni contre la norme, etc... Voilà pour le général, je passe vite fait au particulier : @PHIL : quand je dis que notre monde est virtuel, je parle du vernis humain plaqué sur la réalité, dans le sens où il n'est pas construit sur des réalités physiques ou physiologiques, mais sur des concepts, et souvent des concepts "purs", c'est à dire de pures abstractions et donc, de pures inventions. Maintenant, je le répète, pour moi, ça vaut autant que le reste : c'est juste "différent", conceptuellement parlant (puisqu'on en parle), et je m'efforce de ne jamais hiérarchiser les différences. Pour prendre un exemple de virtualité, un Président n'est Président que parce qu'on le reconnait comme tel. Si les gens cessent massivement (et dans toutes branches) de le considérer comme tel, il cesserait d'en être un, qu'il soit arrivé ou non au bout de son mandat. De la même façon que si les gens cessaient de "croire" en l'argent, celui-ci ne serait plus que du métal et des bouts de papier sans aucune valeur. Voilà donc ma définition de la virtualité, que j'emprunte à Philip K. Dick : ce qui disparait si on cesse d'y croire. Bien sûr, la question est plus complexe et mériterait d'être développée mais je n'ai hélas pas le temps... La souffrance, elle ne fait pas partie de ce "verni humain", mais bien des réalités physiques-physiologiques... Parfois (souvent) causées par ce verni humain, d'ailleurs. Pour la notion de norme, j'aimerai aussi m'en battre le flan, malheureusement voilà, comme je suis un quart autiste, je suis obligé de faire tout ce que je peux pour essayer de cadrer au mieux à ce que l'autre en face attend de moi ("normalement") et c'est déjà usant à un point difficile à imaginer, mais en plus, ça n'est jamais suffisant et l'autre le prend souvent mal (parce que comme ce n'est qu'un quart d'autisme, j'ai l'air "normal", donc on se dit que la raison de mon attitude est que je suis juste un sale c...). Bien sûr, ici, on en revient à Moi, Moi, Moi, ce qui n'est pas sain, mais quand j'écris ce "moi", je pense surtout et d'abord à toutes celles et ceux qui sont dans le même cas, parce que même si on ne le sait pas forcément, il y en a légion, qui peuvent le vivre encore beaucoup plus mal. Voilà voilà ! @Obsidienne : l'homme ayant fondé son identité, son évolution, sa définition de ce qu'il est sur des concepts (via la conscience et par conséquent, la capacité d'abstraire, dont a ensuite découlé le langage), c'est en cela que je posais qu'il avait le monde qu'il voulait : un monde de concepts "à son image". Il va de soi que je ne voulais pas suggérer que tout le monde était fan de la guerre ou de l'exploitation de la misère... Que l'être humain ait subi, oui. Mais pas seulement, à mon sens. Il a aussi "imposé". Pour moi, il y a une ambiguité à ce niveau, et peut-être que je me trompe, c'est sûr. C'est juste ma façon de voir et ça ne vaut pas parole d'évangile ! Mais la suite de votre commentaire me rejoint là-dessus, il me semble, avec cette idée de "possibilité de faire changer" (hélas si peu mise en pratique). Ecrire en est une, à sa petite et pourtant grandiose échelle, effectivement, et il y en a des milliers d'autres (espérons). Je vous rejoins donc à mon tour sur votre ultime réplique, et même (soyons fous !) sur votre dernier paragraphe entier ! ; ) @Tous : merci encore pour vos coms passionnés et érudits dont j'apprécie, je le répète, la réelle qualité. J'aimerai avoir plus de temps pour débattre, amis j'ai déjà dépassé de beaucoup le temps que je m'étais imparti. Dans ce billet, je m'inquiétais seulement du fait que la norme soit construite sur la majorité et que consciemment ou inconsciemment, pour faire conceptuellement de cette norme une "apparence de vérité", cette majorité a tendance (souvent ou, en tout cas, parfois) à vouloir faire disparaitre physiquement ou symboliquement les minorité et/ou les types sociaux perçus comme a-normales. C'était une manière de donner une voix (quelle prétention, soupir) aux gens et aux peuples "minoritaires" que les modèles dominants ont écrasé ou sont en train d'écraser, parce que je reste conscient que vivant, agissant et bénéficiant du relatif confort dans le cadre d'un modèle dominant, je suis aussi symboliquement responsable que si j'avais participé directement (en tout cas, c'est comme ça que je le ressens). Mais j'admets de bonne grâce avoir un peu trop tout mélangé ! Pardon !

pseudo : PHIL

L. JE T ADMIRE SINCEREMENT POUR TES CAPACITES D ANALYSE ET DE REFLEXION.ET CE NE SONT PAS DES MOTS POUR FAIRE SYMPA.JE LES PENSE ET JE REPECTE TES ECRITS.MEME SI PARFOIS JE DOIS M Y REPRENDRE A PLUSIEURS FOIS POUR TE SUIVRE CAR AU JEUX DE L ANALYSE TU ES BEAUCOUP PLUS FORT QUE MOI.DE PLUS J AIME LES TEXTES QUI INTERPELLENT ET AMENENT LE DIALOGUE.J AIME AUSSI PARFOIS A LES PROVOQUER.ET JE SUIS ET JE LE REPETE POUR LA LIBERTE D ECRIRE ET DE PENSER.ALORS CONTINUE MEME SI DANS LES COMS IL Y A DES DIVERGEANCES .IL RESTE TOUJOURS LE DIALOGUE.POUR MOI LE DIALOGUE EST SACRE.A+ ET AMITIES

pseudo : L.

Merci pour cette absolution ! Je n'en attendais pas tant, juste qu'il n'y ait pas de malentendus et ne pas froisser les Mytextiens qui ont tous été si accueillants et bienveillants avec moi ! Je le répète : je ferais plus attention et éviterai ce genre de raccourcis maladroits à l'avenir, promis ! Je tournerai sept fois ma souris sur son tapis avant de cliquer sur envoi ! ; )