Buveur de sang, tu te promènes dans l'obscurité.

Les gens t'ignorent mais par-dessus tout te craigne.

Ta fascination, ta force, ta sublimation....

Leur provoques d'étranges sensations....

Buveur de  sang, tu arpentes les rues, seul

La nuit t'offre la protection...

Que nous offre à nous la lumière du jour.

Rien ne t'arrête dans ta quête de pouvoir...

Tes armes aussi pointues que redoutables,

Cachées dans ta bouche, restent comme ton nez,

à l'affut de proies probables.

Buveur de sang, ton large manteau de cuire,

Voltige derrière toi.

Mais ta trace, aussi infime que ton odeur,

Dépose une touche mortuaire.

Buveur de sang, tu m'as trouvé ce soir alors

Que comme toi, je vagabondé seule.

Buveur de sang, tu m'as fasciné, sublimé.

Ta présence m'a emplie de désir et de peur.

Quand j'ai vu ton visage pour la première fois,

La crainte s'est emparée de mon corps.

Ma chair te faisait envie. Mon sang enivré tes sens

Déjà alerté par mes mouvements.

Buveur de sang, je ne peux m'échapper de ton emprise.

Tu possède mon corps et mon âme a déjà quitté mon corps

Tes crocs, je ne les sens même plus, plantés dans ma gorge,

je sens la vie s'en aller. Mais tes bras, je ne peux m'en

Séparer. Ton étreinte puissante, ce désir qui me prend

Je ne devine que très bien l'effet que tu provoques sur tes autres

victimes....

Adieux la mort ma prise, dans la chaleur de tes bras?