Amer, fixant les murs, je me perds dans les peintures imaginaires
Où mon amour achève un rêve, à l’ombre de ce tableau noir qu’est le désespoir…
Amer, en brisant la glace de ces quelques miroirs qui dévoilent ma part de mystère
J’ai envie de crier, de pleurer mon amour comme un dernier recours, je veux y croire
Alors, amer comme un homme à la mer, je sens monter la mort du fond de mes cauchemars
Mais j’attends notre heure, il est tard, je pleure les larmes de mon corps, je suis amer…
Donnes-moi le goût que tu as et qui me fait t’aimer
Ce goût si fragile au bord de tes lèvres
Qui dessinent un sourire… dans cette éternité…
Amer, tant que tout est fade, et les gens crépusculaires
Je me sens malade et dans mon intérieur, je manque d’air, comme privé d’espoir, interdit d’exutoires…
Amère, mon âme erre et implore un bonheur même si le pire reste à faire
La distance a ses limites et le temps n’a pas d’avenir dans le flux saccadé de notre histoire…
Amer et vidé d’envies, je reste froid et fier avec ma folie passagère
Je te garde au fond de moi, pour la prochaine fois mais je ne crois plus vraiment
En cette vie tellement amère…
Donnes-moi le goût que tu as et qui me fait t’aimer
Ce goût si fragile au bord de tes lèvres
Qui délivrent un sourire dans cette éternité…
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Style : Poème | Par Sébastien Francheteau | Voir tous ses textes | Visite : 860
Coup de cœur : 8 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : deborah58
Un joli poème d'amour.
pseudo : la petite
voilà ta verité... finalement je vois.. que t'as jamais su croire...et maintenant c'est moi qui est vide et amère...
pseudo : mic-mac
Bon, très bon de savoir et de se savoir aimer
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