Ultime blessure.
A peine ai-je retrouvé ma ferveur perdue
Que mon cœur se met à saigner rapidement
Comme une belle cascade après qu'il ait plu
De la sorte que je souffre intimement.
Je suis plongé dans une atroce ambiguïté
Où cette mélancolie me semble éternelle
Avec qui je sombre dans le Trépas épais.
Je ne peux plus rien faire, j'ai perdu mes ailes.
De ce festival de contusions dont je suis l'hôte,
Qui peut me dire ce que mon cœur adviendra ?
De tout, parviendrai-je à gravir la côte ?
Tout ce que je retiens de mes fausses joies
C'est, sans défiance, mon ultime blessure,
Que je pleure que tu l'es produite, si pure.
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Style : Poème | Par Raphaël | Voir tous ses textes | Visite : 352
Coup de cœur : 9 / Technique : 9
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