Marais-verie par Claudie Becques
Marais-verie
Il arrive parfois que pour décompresser,
Sur mon lieu de travail à travers la fenêtre,
Je suive du regard jusqu'à voir disparaître,
L'un de ces échassiers si nombreux à passer.
Son long cou replié, l'oiseau s'en va, pressé,
Rejoindre les marais afin de se repaître,
Dans cet endroit paisible où j'aime aussi tant être.
Il y trouve poisson, grenouille ou crustacé.
Au bord de l'eau, statique, il sait avec patience
Au milieu des roseaux, déjouer leur méfiance
Pour mieux les dénicher dessous un nénuphar.
Bel héron je dois là, cesser mes rêveries
Et me replonger dans mes paperasseries,
Je te laisse à ta pêche et rejoins... mon cafard !
CB (18/03/09)
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Style : Poème | Par Claudie Becques | Voir tous ses textes | Visite : 745
Coup de cœur : 13 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : obsidienne
et moi, vieux héron, picore sur cet écran ces vers que j'aime tant
pseudo : deborah58
Je m'abandonne à mon tour à marais-verie suggérée par la lecture d'un si joli poème Claudie.. L'harmonie de la nature associée à la beauté de tes mots font de ce poème un pur joyau. Superbe.
pseudo : PHIL
QUELLE JOLIE REVERIE QUI ME FAIT REVER. TU AS UN LIEU DE TRAVAIL PLUTOT SYMPA.MAIS TON DERNIER MOT ME LAISSE SONGEUR. AMITIES CLO
pseudo : Claudie Becques
Merci beaucoup à vous trois, d'avoir partagé ce moment de détente dans mes chers marais. Phil, rester derrière les carreaux un beau jour ensoleillé de printemps, ne peut que donner le cafard non ? Amitiés.
pseudo : PHIL
CLO JE COMPATIS . MAIS AVOIR UNE VUE SUR UN MARAIS CEST PLUS COOL QUE SUR DES BARRES HLM.SNIF!SNIF!!!
