pâle Ophélie au fil de l'eau
fixant le ciel de tes yeux clairs
vides du vide où s'émerveille
ton âme enfin libre d'aimer
ce que ta chair vient d'éprouver
qui se défait en ton sommeil
à celle de tes père et mère
dit de te chanter leurs sanglots
il faut quand la beauté s'efface
la quitter que les larmes brillent
à moins de donner à l'esprit
le temps de prendre le relais
au fil des années tu aurais
peut-être pu laisser le prix
de découvertes dont tes filles
et tes fils auraient pris la trace
et qui sait si tes cheveux gris
en remuant les souvenirs
n'auraient pu en leur auréole
accueillir un jour la sagesse
du fleuve qui noie la tristesse
de la mort du cri et du viol
dans l'océan de l'avenir
où ne cesse le chant de vie
(blacklynx.unblog.fr 15 O2 O9)
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Style : Poème | Par Agapè | Voir tous ses textes | Visite : 664
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : deborah58
Un poème agréable à lire, léger comme le vent !
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