Au-delà les rosiers silencieux des demeures
La solitude étale le poids de son algèbre
Minuit sonne dans le lupanar de l’embaumeur
Qui se lève et poursuit d’autres désirs funèbres…
O cruelles infirmières de l’ombre, venez-vous
Perfuser les vieillards ou pervertir nos fils ?
Eux qui rêvent de lumière facile au rendez-vous
D’euthanasie tranquille dans la sueur et le vice…
O toi ! Soleil levant !
Made in Hiroshima
Gloire au fils du néant!
Quand on a un mauvais karma...
L’enlumineur viendra maquiller nos défauts
Selon le prototype de l’homme aseptisé
Les clones sont déjà debout sur l’échafaud
Toujours prêts à chanter l’amour des colisées
Une infime lueur au fond de nos Carpates
Vient troubler le désordre aryen de la beauté
Le saigneur qui s’ignore joue les moeurs délicates
Tâtant l’interrupteur… prêt à tout faire sauter !
O toi ! Soleil levant !
Made in Hiroshima
Gloire au fils du néant!
Quand on a un mauvais karma...
Les fossoyeurs de l’âme ont gagné les écrans
Aux heures judicieuses, repos du Trepalium
Le cerveau en péril se donne au plus offrant
Il tuerait ses neurones pour avoir son opium…
Des norias de vaisseaux accomplissent l’inutile
Traçant allégrement les sillons quotidiens
Qu’il est bon de flirter autour des bidonvilles
D’imaginer le rire des enfants de demain…
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Style : Poème | Par Sébastien Francheteau | Voir tous ses textes | Visite : 711
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