Tu nous parles d'amour de moins en moins aveugle
Car tu ne brailles pas réclamant la justice!
Le bon amant d'un jour n'est pas celui qui meugle
Qui réclame en repas sa caresse factice.


Tes mots n'épouseront : _l'éperon de ces poux,
Le napperon joli qui cache le cadavre:
Le coeur du lamperon d'où flambent les époux
Morts d'entente-embolie et d'amour qui me navre !


Tu ne m'étonnes pas d'errer là sans menotte
D'élire sur ta peau ce grain de liberté,
Terrible était ton pas sous ta blanche quenotte !
Ce sans repos appeau! ton pas dans sa clarté!

Et ta dent épatante attendait en dansant !
Le velour de ta patte apposait sa caresse !
Le velin de l'attente est un temps tout en sang
Qui saigne et qui t'appâte ô chatte de paresse!



Miss, tu lisses ton poil; que je t'aime si libre !
Que le soir glisse en toi quand s'immisce ton ombre !
Dans la nuit tout est voile et cette toile vibre
Quand naviguent, gantois, des étoiles sans nombre!