Accrochée au bras d'un homme, elle fanfaronne
Elle ne se pose pas de question, elle vit l'instant
Comme nous dégustons des friandises
Ou prenons un bain de minuit.
Elle est heureuse et sans le dire, aime cet homme sans sourire
Ensemble ils descendent l'avenue, bondée de parisiens pressés
De touristes aux sacs qui se balancent,
Elle entièrement dans son rêve, ne voit plus la misère,
Ne pense plus aux corps en terre
Plus d'idées d'odeurs de poudres ou de canons
N'hantent son esprit comme des dragons.
Elle croit avoir trouvé l'amour et serre
Le bras de cet homme encore inconnu
Dont elle ne connaît pas le corps nu.
Ils vont d'un pas décidé se découvrir
Ils vont aller et venir, l'un sur l'autre pâlir.
Le temps n'a plus d'importance.
Du soleil inonde son cœur,
Il pleut bien pleuvoir sur la ville
Toute entière pour son idylle.
Elle aurait tout abandonné pour lui
Sa vie, ses papiers, sa famille
Elle a même failli perdre
Sa tête, son identité, sa jeunesse.
Reste des traces dans sa mémoire
Des souvenirs, des impressions,
Ce que nous distinguons dans le brouillard
Comme un lever, un matin au radar.
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Style : Poème | Par ciloum | Voir tous ses textes | Visite : 784
Coup de cœur : 7 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : PHIL
CILOUM MERCI D AVOIR TROUVE LE TEMPS D ECRIRE CE POEME SPLENDIDE.ET CROIS MOI JE NE MARCHE PAS AU RADAR.