Trois notes sur le piano qui claquent comme des mots

De ceux que l'on prononce en soupirs , en chansons

A notre insu, pas vraiment pour déplaire.

Juste quelques murmures, nostalgies du passé

De celles que l'on dépassées, calmées et retenues

Bien malgré nous, indépendamment de notre volonté.

Quelques douces pensées, des résidus d'amour

Qui stationnent en nous à jamais

Et que l'on voudrait effacer pour toujours.

Des bribes de mémoire, des traces semi-conscientes

De celles qui reviennent quand le conscient s'efface

Je souhaite que la mer avale mes empreintes.

Quels souvenirs de moi gardes-tu sur ton cœur ?

De ceux auxquels on pense juste une fois par an

Ou qu'à force de taire, on enterre doucement.