Tandis que je conçois et pense à ma manière, la beauté prend forme de par cette matière, elle née de mon esprit et l’imagination, tel un fruit inventif mené à l’éclosion. Je pousse cette création à l’embellissement, là ou l’extrême est unique barrière, pour arriver enfin en cette apogée. J’ai mis tant d’effort et tant de sentiment pour arriver au summum de mon contentement, que je peux être fier de cette beauté parfaite. 

La conception de mon cœur est enfin devant moi, j’ai mis tout mon savoir ainsi que mon émoi, et cette œuvre si grande, réfléchit ma pensée. L’imagination de créativité, fait paraître l’amour en immersion totale. Comme si le verbe aimer, était mon arsenal. On devient tous conscient de l’ivresse passionné dominatrice en mon cœur. 

Je me rappelle encore, toute cette fondation, conception du décor, je me rappelle de tout. Mon pinceau hésitant, mon esprit embrumé, et mes soucis ancrés, tels un feu ardent, qui de mon intérieur, détruit en dévorant. Mon envie de faire bien, et ma vue du futur, rendent mon ambition, aux limites du temps. Alors je conçois, j’explose mes couleurs, les rendant visibles, violant mes limites, tout vient sans plus penser, juste exprimer.

Mon esprit ni ne pensait, ni ne creait, sans que mes membres ne bougaient. Tous en parfaite symbiose, imperturbable malgré les echymoses, ils concevaient sur le moment, le futur est indépendant. 

Une contemplation longue et ébahi, on en pleure et on en rit, cela est tellement bizare, de fabriquer ce que l'on nomme l'art. Un dernier coup sur la toile, déchirant du visage mon propre voile. 

Auteur: Solyma