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Les chambres par hugoh

Les chambres

 

Ils se voyaient dans des hôtels de la périphérie. Près d'un parc ou d'un bois. Quelques fois, ils se rapprochaient du cœur de la ville. Cela dépendait. Des affaires d'agenda, des questions d'ordre pratique. Ils évitaient les autoroutes, les zones industrielles, les aires commerciales. Mais où qu'ils aillent, les chambres se ressemblaient toujours : doubles, correctement agencées, tarif moyen. Murs blancs / Sables. Neutres. Il ne s'agissait pas de créer des souvenirs. Il s'agissait de baiser. Ils étaient d'accord là-dessus.

Quand le soleil filtrait par les persiennes, il regardait sa peau. Son dos. Son cul. Passait lentement sa main dessus. Elle se retournait, embarrassée. Et ils remettaient ça. Il la prenait sur le lit, sur la moquette, sur une chaise, dans la douche, sur le lavabo, contre la porte, contre l'autre porte, contre la fenêtre. Ensuite, ils s'effondraient sur les draps chauds. En sueur et satisfaits. Elle fixait la ville au loin tandis qu'il s'étirait dans le lit. Il l'observait dans le reflet d'une fenêtre, d'un miroir. Ils ne laissaient pas la nuit les surprendre. Quand le soleil tournait vers l'ouest, qu'il allumait les tours, elle tirait les rideaux. Et chacun rentrait chez lui. C'était entendu. Pas de questions. Pas d'investissement. Pas de sentiments. Juste du sexe. Mais, se demandait-il, est-ce que « juste du sexe » existe ? Est-ce que « juste du sexe » est seulement possible ? Quand il pensait à elle le matin en se réveillant ou dans la journée au travail, il se sentait excité. Etait-ce « juste du sexe », il n'aurait su le dire. Elle avait été la première à avouer, Je suis mariée, j'ai deux enfants, je travaille dans une agence de voyage, j'ai besoin de m'amuser. Et il avait hoché la tête. C'était pareil pour lui, l'avait-il rassuré. Exactement pareil. Même situation. Mêmes enjeux. A peu de chose près. Elle avait paru rassurée et ils l'avaient refait.

 

Ils s'étaient rencontrés dans un magasin de vêtements. Une de ces grandes enseignes du quartier commercial où les hommes et les femmes se croisent en se guettant du coin de l'œil sur une musique sensuelle que diffusent fort des haut-parleurs invisibles.  Ils s'étaient croisés. Lui, vraiment, il appréciait ces endroits. Les frôlements. Deviner ce que les femmes tiennent dans leurs mains. Ce qu'elles portent sous leurs jupes. Ça avait été rapide. Un regard, puis un autre. Elle portait une petite robe blanche bon marché mais qui lui allait bien. A la sortie du magasin, il l'avait attendue, une cigarette coincée au coin des lèvres. Lui en avait tendu une. Avait souri. Et maintenant ils baisaient dans des chambres. Des chambres qui ne leur appartenaient pas. Des chambres d'hôtel.

 

Ils communiquaient par SMS, ou par mail sur des boites sans nom. Ils ne connaissaient pas l'identité de l'autre. C'est lui qui réservait les chambres. Lui qui payait. Il entrait le premier dans le hall. Moquette épaisse, relents de café. Elle le rejoignait un peu après. Ces moments d'attente l'excitaient. Il se regardait dans une glace. Déboutonnait sa chemise. Se servait dans le minibar quand il y en avait un. Lisait les tarifs inscrits au mur.

Ils baisaient comme un couple adultère. Avec rage, délestés de toute forme d'inhibition. Ils y mettaient de l'entrain. Des mots. Des expressions de film porno. Des postures de pro. S'il avait pu, il aurait capturé ça sur son appareil numérique. Mais elle refusait obstinément. Il allumait une cigarette quand ils avaient fini. Il crachait la fumée vers le plafond. L'odeur qui régnait après leurs ébats, ce n'était pas possible. Il baissait la tête lorsqu'il quittait la chambre. Evitait le regard du personnel d'étage. Examinait ses chaussures en rendant les clés au réceptionniste.

 

Quand elle allumait sa cigarette, il était temps de parler. Mais tout était si cadenassé, si balisé qu'il était impossible d'obtenir une confession, si minime soit-elle. Plusieurs fois il lui avait posé des questions sur son mari. Elle avait dit, Je ne veux rien savoir de ta femme. Ni de tes enfants. Il n'y a rien entre nous.  Je n'existe pas. Et tu n'existes pas. Je ne veux rien savoir, avait-elle répété, je ne veux rien savoir. Ne me demande rien.

Il s'interrogeait. Roulait sur le lit en jouant avec des savons minuscules et emballés dans de jolis papiers. Elle partait la première. Et tandis que le jour mourrait, il rentrait en taxi. Les grandes tours du centre brisaient la pluie. Depuis la vitre arrière, il observait les nuages s'amonceler sur la ville. Elle portait une alliance ronde et dorée. Il lui disait qu'il ne préférait pas porter la sienne. Elle s'en moquait, ça ne me regarde pas.

 

C'était un drôle d'été. Un été de merde. Quand le ciel ne se déchirait pas sous des trombes d'eau tiède, quand il ne se zébrait pas d'éclairs, la chaleur revenait à l'abordage, étouffante, épuisante. Les après-midis s'allongeaient. Ils transpiraient. Dans les draps froissés, ils laissaient de l'eau. Il plongeait sa tête dans l'oreiller, respirait un long moment. Les heures passaient. Pas plus de quatre. Il la regardait fumer une cigarette devant les rideaux ouverts. Etait-elle belle ? Il l'ignorait. Cela dépendait. A certains moments, elle était à couper le souffle, à d'autres, elle lui semblait terriblement banale.

Le temps passait, leurs rencontres se rapprochaient. Il tentait de lui parler. Son travail. Ses impressions sur leur relation. Quelle relation ? rétorquait-elle en avançant vers lui. Tout juste concédait-elle à admettre que son boulot à l'agence ne l'excitait guère.

Elle avait une cicatrice courte et incurvée sur le bas du dos. Un grain de beauté sur la joue gauche et sur l'intérieur de la cuisse droite. Ses yeux étaient clairs mais l'un des deux avait une teinte légèrement différente. Elle avait trois couronnes et une jolie langue. Ses cheveux, quand elle les détachait, bouclaient légèrement sur ses épaules. Il y avait aussi cette autre entaille longue et fine à l'aine. Ses mains étaient sèches. Elle les lavait souvent. Puis mettait de la crème dessus. Il l'épiait. Du coin de l'œil dérobait des détails, se servait des fenêtres, des miroirs, de la télévision éteinte.

 

Quand le mois de Juillet tira sur sa fin, il lui demanda si elle ne voudrait pas venir diner avec lui. Ou déjeuner. Peut-être qu'ils ne travaillaient pas loin l'un de l'autre en fait. Ou prendre un café. Juste pour voir.

- Et ou travailles-tu ? demanda-t-elle.

- Dans le quartier d'affaires

- Tout le monde travaille dans le quartier d'affaires, non ?

- Toi aussi ?

- Arrêtons-nous là. Tout est très bien comme ça. Elle jouait avec son alliance. Tu es marié, tu as des enfants. Moi aussi. Notre vie est faite. Il n'est pas question d'aller plus loin. Il faut que tu comprennes que je n'ai plus envie de parler de ça avec toi. Ne remets plus jamais ce sujet sur la table. Elle passa son soutien-gorge. Arrête d'en vouloir plus. Ça ne sert à rien. Si tu veux continuer, arrête ça.

Elle s'approcha, passa une main sur son torse, embrassa son ventre. Il s'excusa. Ils remirent ça.

 

Tandis qu'elle prenait sa douche, il allumait la télé quelquefois. Des bandeaux de nouvelles affolantes tournaient sous des images brutes. Le temps passait vite. Ensuite, elle lui prenait la télécommande des mains, coupait l'image. Ils n'existaient pas. La pluie coulait sur les immeubles de verre. Puis la chaleur revenait.

 

Certains jours, il mangeait avec des collègues dans un restaurant Japonais ou Indien près des terrasses. Les discussions allaient bon train au gré des histoires de bureau. Ça n'était pas toujours simple de rester concentré, d'offrir un visage concerné. Il jetait des regards à l'extérieur. Des milliers d'hommes et de femmes arpentaient la gigantesque esplanade hérissée de larges jets d'eau. Souvent, il se surprenait à la chercher. Mais dans la foule, nul ne se distinguait.

Quand il mangeait seul, il avalait un sandwich au salami ou une salade près des fontaines du troisième niveau en lisant les pages sports de son journal. Sous le grand dôme de verre, des escalators portaient leur charge. Il regardait les talons hauts, guettait les robes légères, les pantalons taille basse. Avant de reprendre son poste, il se promenait seul dans le centre commercial. La climatisation était appréciable. La musique aussi. La fin de journée ne venait jamais assez vite.

 

Il y eut des feux d'artifices. Des week-ends prolongés. Des moments où ils ne se virent pas. Des plages plus ou moins longues. Il feintait, tentait de duper.

- Pourquoi tu ne pars pas en vacances ? C'est à cause de moi ?

- Tu veux dire que j'hésiterais entre une plage déserte et toi ?

- Qui te parle de plage déserte ? Pourquoi est-ce qu'il n'y aurait personne ?

- Qui ça intéresse ?

- Pourquoi tu ne pars pas ?

- A cause du travail de mon mari.

- Il fait quoi ?

- Il fait son travail. Ça suffira. Et toi, pourquoi tu ne pars pas ?

- Parce que je n'aime pas partir l'été. Les enfants sont petits. Je peux encore me le permettre.

Il aurait voulu dire, À cause de toi. Cela aurait bien sonné à ce moment précis. Mais était-ce seulement la vérité ? Il n'en avait pas la moindre idée.

 

Un jour, cela fut particulièrement intense. Il n'en revenait pas. Le temps, dit-il, Il n'y rien de mieux pour bien le faire. Mais il savait que ce n'était pas si simple. Dehors, la rumeur du centre traversait les fenêtres. C'était la première fois qu'ils s'enhardissaient ainsi dans la ville. Décidemment, quelle journée. Elle semblait détachée. Il joua du doigt sur la cicatrice au bas de son dos.

- Comment tu t'es fait ça ? 

- Ça m'est arrivé, c'est tout.

- Bordel, tu pourrais parler, non ? Juste un peu. Je ne te demande pas ton passeport.

- Tu viens, je viens. On baise, on part. Tu devrais déjà être heureux d'avoir cette chance là. Il est rare que les hommes et les femmes s'encastrent si bien, non ?  Et c'est très bien comme ça.

- Et c'est très bien comme ça, singea-t-il bêtement en se tournant sur son côté du lit. Elle passa sa robe. Il la vit dans le reflet de la porte en verre d'un meuble. Il la regarda s'habiller. C'était pathétique cette attitude. A japper comme un chien en laisse. Il n'avait pas prise sur elle. Rien du tout. Nada. Le vent. Elle dit, À bientôt. Ferma la porte. S'enfonça dans le couloir sombre. Il se leva, la guetta par la fenêtre. Un parapluie recouvrait son imperméable et ses talons hauts. Aucune prise. Aucune putain de prise. Mais qui es-tu, bordel ? Il s'habilla à la hâte, courût dans le couloir, courût sur le trottoir. A sa suite. La pluie le trempait. Il progressait au jugé, bousculant des gens. Il espérait la voir. Mais il ne la vit pas. Avança encore un long moment tandis que les rues se garnissaient. Brava la foule. La fendit en son cœur.

 

Août s'éteignait. Il y avait quelque chose d'électrique dans l'air. Désormais, ils se retrouvaient dans des hôtels qu'ils connaissaient déjà. Quand elle prenait sa douche, il fouillait son sac. Mais il était presque vide. Des cachets, des bonbons mentholés, un paquet de cigarettes, de quoi se maquiller. Un portable. Toujours éteint. Il fouillait ses poches. De la monnaie. Quelques titres de transport. Pas de papiers. Suspectait-elle qu'il l'espionnait ? Il l'imaginait prenant ses précautions avant de le voir, soupirant de lassitude à l'idée de rejoindre cet amant indiscret. Il la suivait. Lorsqu'elle partait, il engageait les hostilités. Des gestes lourds. Des filatures d'amateur. Au bout d'un moment, il reculait, laissait tomber de peur d'être repéré. Mais déjà, il savait qu'elle rentrait dans le nord de la ville. Et qu'elle ne prenait jamais de taxi. Elle semblait ne se douter de rien. Ni qu'il la suivait. Ni qu'il songeait à elle le soir en s'endormant. Il lui était difficile de mettre un nom sur cet étrange sentiment.  Si elle lui en avait dit plus, juste un peu, ils n'auraient fait que baiser. Et maintenant, il se sentait harponné. Bêtement. Il s'enhardissait. Marchait à une dizaine de mètres d'elle. Si elle s'arrêtait, se retournait, remontait ses bas, allumait une cigarette, il pivotait, plaquait son regard sur une vitrine. Son propre reflet le dévorait. Quand il ne pleuvait pas, le verre de la ville devenait un miroir gigantesque.

 

Il découvrit où elle habitait. Ce soir là, une puissante bouffée de chaleur lui monta au visage. C'était un petit immeuble ancien et mal entretenu. Un escalier de métal en lézardait le béton usé. Elle était entrée quelques minutes plus tôt. Il attendit. Guetta la lumière qui allait s'allumer. Paria sur un étage puis sur un autre. La famille de sa maitresse devait déjà être rentrée. Quelques appartements étaient éclairés. La plupart des fenêtres étaient ouvertes. Des effluves de repas s'échappaient dans le ciel. Il y avait une douce rumeur. Des gamins jouaient avec un ballon dégonflé sur le trottoir d'en face. Un groupe de jeunes passa devant lui. Il fit mine de téléphoner et détourna le regard. Il était déçu. Si près du but, il n'arriverait pas à savoir où elle vivait exactement. Avec du temps encore, il y parviendrait. Mais cela aurait été tellement mieux ce soir. La teinte du ciel. Le jour qui mourrait. Tout cela lui convenait bien.

Il s'apprêtait à partir lorsqu'une lumière fit soudainement se dévoiler un appartement au quatrième étage. Puis il la vit. Qui ouvrait les fenêtres / qui allumait une cigarette. Il recula lentement, le cœur battant. Plongea dans l'obscurité. La regarda. Observa ses bras nus. Elle se retira puis une autre lumière éclaira la pièce attenante. Et ce fut tout. Il attendit. Une heure. Deux heures. Il attendit sur un banc. L'obscurité l'enveloppa et il resta ainsi captif un long moment.

 

Il se rendit régulièrement en bas de chez elle. Et jamais il n'y eut dans son appartement d'autres lumières que celles de ces deux pièces. Quand ils se voyaient à l'hôtel, il continuait de lui poser des questions. Avec le temps, elle se laissait un peu aller. Son mari travaillait pour une compagnie arienne. Il achetait des pièces, des choses complexes qui composaient les gros porteurs. Elle avait deux garçons, des jumeaux. Il n'en apprit pas plus. Elle fermait les yeux. Quand ils couchaient ensemble, elle avait les paupières closes. Il scrutait ses traits fins. Se demandait si elle prenait vraiment du plaisir. Son visage était fermé. Menteuse. Putain de menteuse. Il brulait de lui jeter ses mensonges à la figure mais il se serait trahi et ne l'aurait plus jamais revue.

Il avait son nom. Sur la boite aux lettres, il avait pu le trouver.

Il rentrait dans son immeuble. Montait au quatrième étage, écoutait aux portes. Elle était seule. Il y avait de la musique, souvent. Quelque chose d'assez moderne. Le téléphone sonnait parfois. Voix étouffées. A qui pouvait-elle bien parler ? 

 

Au milieu de Septembre, il réalisa que leur histoire durait depuis trois mois. Il le lui dit, lui offrit une rose. Elle dit, Ce n'est pas important, garde la fleur. Trois jours, trois mois, trois ans, qu'est-ce que ça peut bien foutre ? Il se mordit l'intérieur de la bouche pour ne pas la gifler.

Un matin, il l'attendit devant chez elle. Il s'était levé tôt. Sa mallette en cuir lui pesait. Puis elle sortit. Marcha d'un pas rapide. Entra dans le métro. Il y avait du monde. Il faisait encore chaud, l'été jetait ses dernières forces et même l'aube ployait sous son joug. Il entra dans la même rame, se dissimula derrière deux formes imposantes. Lui n'était pas grand. Elle descendit quelques stations plus tard avec la presque totalité du wagon. Le quartier d'affaires. Tout le monde travaillait dans le quartier d'affaires. Il y avait des sans-abri sur une plaque d'aération. Il y avait des restes de fast-food sur l'escalator. Il s'installa à une terrasse de café puis à une autre puis encore une autre. Elle lui avait parlé d'une agence de voyage mais elle entra dans une grande surface culturelle. N'en ressortit qu'à midi puis y retourna jusqu'à dix-sept heures. Entre temps, il avait appelé son responsable pour l'informer qu'il ne viendrait pas aujourd'hui. Quand elle quitta son travail, elle alla boire avec un homme et une femme. Mensonges, murmura-t-il, excédé par cette journée d'attente. Mensonges. Le pire c'est qu'il allait souvent dans ce centre, mais dans la petite tenue des caissières, si c'est ce qu'elle était, il ne l'avait jamais vue. Ou jamais remarquée.

 

Plusieurs fois par la suite, il faillit lui dire. Mais lui dire quoi ? Qu'il savait qu'elle n'avait ni mari ni famille, qu'elle n'était pas ce qu'elle prétendait être ? Qu'il l'avait suivie toutes ces semaines comme un misérable, un pitoyable éconduit ? Elle fermait les yeux et il regardait son profil dans un miroir. Jouait avec sa fausse alliance à elle de temps à autre. Toujours, elle se dégageait, comme s'il la brûlait. Il la regardait partir mais ne la suivait plus. Il se rhabillait. Passait sa chemise, lissait sa cravate et la posait dans sa mallette vide. Puis il rentrait. Prenait un taxi. Penchait la tête pour observer les gratte-ciels.

 

Dans un quartier du sud de la ville, il entrait dans un petit immeuble mal entretenu, montait trois étages. Ouvrait la porte de son studio. Rangeait son costume. Rangeait sa cravate. Plaçait côte à côte ses chaussures qu'il cirerait plus tard. Et puis, quand il aurait dîné, il ouvrirait les fenêtres. Tant que l'été serait là, il ouvrirait les fenêtres. Allumerait une cigarette. Regarderait les grandes tours du centre, compterait les lumières et les rideaux tirés. Imaginerait des chambres. Des chambres neutres. Des lits défaits. L'odeur des corps. La brûlure des douches. Il attendrait demain.

Demain, demain.

 

 

 

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Coup de cœur : 13 / Technique : 12

Commentaires :

pseudo : ciloum

J'ai lu ta nouvelle en entier et je l'ai trouvée palpitante...Ca donne envie de connaître la suite ou de l'écrire.

pseudo : gigi

en effet comme dit ciloum, a quand la suite, j'ai bcp aimée, un grand talent!

pseudo : BAMBE

Pour sûr, un grand talent.