C'est dans ce joli parc, que j'ai croisé un jour
Ce parc Picasso, ce jongleur du dehors
Avec ses balles en l'air, semblant les appeler
Il apprenait doucement un enfant à jongler.
La petite fille élégamment, lançait aussi
Toutes simplement deux, trois puis quatre balles
Qui retombaient entre ses mains les unes après les autres
Sans qu'un tour ne ressemble tant à un autre.
Et puis au creux d'un tout petit étang
Vivaient nonchalamment une famille de canards
Qui eux sans le vouloir faisaient des ronds dans la mare.
Le père, col vert, la mère brune et leurs trois canetons.
Près du bac à sable, quelques tout-petits jouaient
A pas grand-chose sinon à rien.
L'un ramassant un morceau de bois mort
L'autre tenant fermement sa voiture d'alors.
C'est dans ce joli parc, que j'ai croisé un jour
De petites scènes de vie et de joies enfantines
Et que je me suis juré, promis et craché
Par le désespoir ne me laisserait plus enfermer.
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Style : Poème | Par ciloum | Voir tous ses textes | Visite : 593
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : phil
bien joli parc qui donne envie de flaner.Tu as raison vire le désespoir,pour lui pas de pitié
pseudo : Brestine
Oui, il suffit parfois de pas grand chose pour retrouver le plaisir de vivre, ces petits riens du quotidien qui font beaucoup de bien. Merci d'avoir partagé ce moment... et sois heureuse.