Quel jeux amusant,

D'entrevoir la malice,

Dans tes yeux de biche,

Quand tu danses la matchiche.

Tes pas qui glissent,

Sur les fleurs de lys, de ces fringants courtisant.

Beaux comme des diables.



La malice dans tes doigts,

Quand tu t'aperçois.

Quand leur chantant,

L'hymne des amants,

Tu leur inspires des élans.

Que pour toi,

Ils défieraient, les océans,

Les mises en garde de leur maman,

L'office du dimanche.



La malice sur tes hanches,

Quand tu sais déjà que bien vite.

Ils se casseront toutes les dents,

Sur ton cœur,

Ton cœur de flamande.



La malice dans le sang

Quand sur les chaises, les tables et les estrades.

Tu danses la parade, te ton âme libre.

Dans le cœur de ces mâles,

C'est la débandade.

Pour monter sur l'estrade,

Ils vendraient leurs âmes.

Ils vendraient leurs âmes au diable,

Pour une seule de tes embrassades.





La malice à tes lèvres,

Quand tu sais, que tu les pièges,

Ces pauvres petits esprits faibles.

Qui se perdent dans tes danses.

Ils boivent le silence,

Qui transpire de leurs lèvres.

Quand tu danses,

Ils en oublieraient même leurs mères,

Qui attendent le tricot à la main,

Le retour, de leurs chers bambins.

Le retour, de tes beaux amants,

Tremblants, sous les pas de ta java.

Sous tes airs complices

Sous ton regard de malice.

Belle flamande.