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Variations nostalgiques : par zadig

Variations nostalgiques :

 

Souvent je fais le même rêve, la nuit venant interroger mes sensations qui se cachant révèlent leurs propres anomalies. Perdu dans l'abîme d'une journée qui las de se terminé, je me livre à des variations qui ressemble à de la solitude, qui se lamente comme la mélancolie.

Je me rappelle l'endroit de ma naissance dans cet autre monde, je marche assombri par le décalage entre le temps d'ici, la volonté d'ailleurs. Ma vision change à chaque seconde, je vois ces longues ruelles qui n'en finissent pas de complexité, ces pavés assombris par l'illusion du regard, usé par l'étendue des pas que l'on procure à ces minéraux. Au fond, une lumière de civilisation naît, riche de découvertes, d'horizons primaires. Je me vois très bien m'intégré vers ces gens dont l'identité se perd à mesure que mon âme les réclament, à mesure que ma conscience les apprivoisent. Dans ces vérités j'y ai vu un langage nouveau, une écriture révolutionnaire. Les lettres, les mots ne s'expriment plus que par le regard, les sons s'évaporent sous l'intonation des lèvres. Les couleurs ont remplacé les voyelles, dissipés les manquements de l'autorité, proclamé l'anarchie des phrases. Là, et dans la précipitation des frissons la folie m'a gagné, une ombre m'a porté jusqu'au bout du délire, je me suis révélé.

Les cafés étaient remplis par le peuple, les verres étaient vides, les assiettes s'envolaient de légèretés, le peuple ne mangeaient pas. Ils vivaient, absorbés par leurs propres visions, heureux de ne connaître rien d'autres, heureux d'être ignorants. Je pouvais les touchés, leurs promettre mes valeurs communes, leur dire que dans mon monde nos besoins sont contrôlés par une valeur inventé par l'homme lui-même, que cette absurdité que mon peuple appelle l'argent contrôle maintenant son inventeur, contrôle nos origines et nos découvertes. Mais je n'ai rien dit, pas un mot n'est sorti de ma bouche. Pour une fois dans mon existence, je n'aurai voulu pour rien au monde manqué une seule image de cette harmonie. Dans l'étendue de ce rêve, des visions d'amour m'ont montées dans l'âme, des bouffées d'érotisme, de chaudes percutions se sont rassemblées.

La fin de ce rêve se situe ici,  dans la réalité de ces mots qui se forment, de ces écritures si ennuyeuses qui allongent encore un peu plus l'espoir de la gloire. Mes yeux s'ouvrent toujours de la même façon, mes mains cachent toujours mon visage à l'appel du soleil, mes draps couvrent encore mon corps pour le protégé du jour qui se lève, lui aussi endormi et honteux de se dévoilé ainsi.

 

 Cet écrit, si profonde soit ses formes reste théorique et peut applicable aux pensées actuelles. Ses courbes se réalisent suivant l'envie, les émotions traversant mon imagination parfois si pauvre. Sa structure si bizarre soit-elle à au moins le mérite de fournir une approche abstraite et magnifique. Je soulignerai donc l'importance de l'indulgence et des consciences collectives. Le faible auteur que je suis n'aura de cesse de combler par des mots cette douce rancune qui le lave chaque soir. Je voudrai remercier ceux que j'aime, en particulier mon père qui sera toujours mon unique et seul modèle d'exception.

 

 Jonathan.

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Style : Réflexion | Par zadig | Voir tous ses textes | Visite : 815

Coup de cœur : 10 / Technique : 8

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Ecrivain ? Avec toutes les fautes que tu fais ?!