Je regarde et je vois comme une couronne de couleurs
Il ne pleut pas, et le soleil n'est pas là
Et pourtant il me semblait apercevoir un arc en ciel
Il venait faire un clin d'œil, dire qu'il existe
Qu'il ne fallait pas l'oublier, penser à lui
Qu'il fallait lever les yeux vers le ciel, préparer votre appareil photo
Demain serait un jour nouveau, il se préparait à nous éblouir
Réalisait comme une ultime répétition, apparaîtrait ce jour comme au premier
Serait le plus beau, le plus aimé, tenterait les rois, détrônerait les reines
De sa beauté illuminerait la voute céleste éternelle.
Je regarde et je vois; je ne vois plus rien, ce devait être une hallucination
Un effet d'optique, quelque chose de magique, un instant entre toi et moi
Sur les murs là-bas de notre vaste ville, il y a eu une apparition
Des couleurs, des vraies, je le raconte comme je les ai vues, sur les toits
Entre les cheminées et les antennes paraboliques,
Alors qu'en bas, sur le trottoir, dormait encore comme en nuit noire
Ce vagabond, ce moins-que-rien, qui du reste ne demandait rien
En pensant très fort que je t'aimais, à l'extérieur je le vivais
Pour me sentir quelqu'un, celle qui a vu pour la première fois
Un arc en ciel alors qu'il ne pleuvait pas.
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Style : Poème | Par ciloum | Voir tous ses textes | Visite : 730
Coup de cœur : 8 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : monalisa
QUEL ARC EN CIEL D'AMOUR QUI DONNE DE LA COULEUR A LA VIE. MERCI CILOUM DE CE JOLI MOMENT TENDRE ET VRAI.
pseudo : Phil
Pluie ou pas je prie pour que l'eau n'effacent tes mots.
pseudo : ciloum
pas de danger avec l'électronique, merci pour vos compliments