Je surveille ton sommeil, écoute d'une oreille distraite la télévision
Mais bondis au moindre son que tes cris d'enfants profèrent.
Tu me réveilles souvent la nuit et me tire d'un rêve, alourdie
Je me lève, viens te voir, parfois c'est juste un cauchemar
Tu te rendors et me voilà à nouveau dans mon lit
Mes oreilles de mère aux aguets, je prends le rêve suivant en marche
La fois suivante c'est pour de vrai que tu réclames mon lait
Encore petit mais déjà grand, c'est en tout cas ce que je te dis souvent
A la fin de la nuit un peu fatiguée, n'ai pas la force de me relever
Alors tu restes au milieu coincé, entre tes deux parents au chaud
Tellement, que la chaleur t'incommode, et que tu tentes de tout enlever
Draps, couvertures et oreiller !
Oui, je te donne mon énergie, mais comment ne pas aimer son enfant
Même si des fois presque jusqu'à l'épuisement, tendrement.
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Style : Poème | Par ciloum | Voir tous ses textes | Visite : 563
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : monalisa
MOMENT INTENSE DE BONHEUR AVEC SON ENFANT QUE TU NOUS OFFRES CILOUM.MERCI POUR CET AMOUR INESTIMABLE QUE TU AS POÉTISÉ AVEC LE COEUR D'UNE MAMAN.
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Très doux poème.
pseudo : Motus
Les joie de la maternité, ce tendre moment passé à réconforter l'enfant, et cette subite joie de se savoir réclamée par lui. touchant.
pseudo : PHIL
QUEL SENTIMENT PLUS TOUCHANT QUE CELUI D'UNE MERE POUR SON ENFANT.
pseudo : Batoule
Wi touchant ce poème et plein de douceur, cela donne envie d'avoir un enfant...
pseudo : ciloum
merci!