Ce jour là, elle se trouvait couchée, lasse sur une plage de sable sec que le soleil timide mais bien présent, maintenait à une température délicieusement tiède, tandis que son corps vibrait sous le vent des îles vanillées.
Les vagues tintaient, amicales, comme autant de tambours joués par quelques beaux corps bronzés, et pour la tenter, clignant de leurs longs cils d'amoureux entêtés.
Elle venait de nager juste quelques minutes et des gouttelettes d'eau salée perlaient sur sa peau, sur son front et dans ses yeux, sans qu'elle cherche à les en empêcher.
Sur le bord de mer des touristes affairés, portant shorts colorés, tels qu'ensemble, imaginez ! un tableau impressionniste - parlementaient d'une voix douce et relaxée aux marchands du Nil venus les aguicher.
Rien, non rien ne pouvait lui rappeler, toute entière dans son bien-être, baignée par la lumière et la torpeur d‘un soir en Jamaïque, ni les voitures, ni les télés, ni les cris rumeurs et préjugés, ce chant des villes si vite oublié.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par ciloum | Voir tous ses textes | Visite : 1013
Coup de cœur : 8 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Lulu
Un petit bain de soleil en plein automne ne nous ferait pas de mal, mais l'eau doit être froide en octobre...
pseudo : ciloum
Certes, mais la poésie n'a que faire de la réalité. Et puis, remarque, en Jamaïque, je ne suis pas sûre que l'eau soit si froide...