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Nom: Clara.F Profession: Phobique par appolonia

Nom: Clara.F Profession: Phobique

 

‘‘J'AI PEUR !'' Ces trois mots résument ma vie. Si je devais remplir une fiche signalétique, je pourrais marquer :

Nom : Clara F. Âge : 22 ans Profession : Phobique spécialisée en agoraphobie et phobie sociales, connaissances approfondies en troubles anxieux.

Je suis ce qu'on appelle plus communément une névrosée. Et dans la grande et ‘‘belle'' famille des névroses, j'appartiens à celle de la névrose phobique.

En règle générale, les gens ‘‘normaux'' ne comprennent pas qu'on puisse paniquer à la simple idée d'aller au supermarché ou encore de sortir seule dans la rue. Et bien moi, je ne comprends pas ces mêmes personnes qui hurlent de frayeur à la vue d'une minuscule araignée.

Il va s'en dire que toute ma vie est chamboulée par ces peurs mais j'apprends chaque jour à vivre avec et à les dépasser. Elles furent longtemps mes prédateurs, elles m'ont souvent blessée et presque tuée, mais après un long travail de dressage, j'ai réussi à les apprivoiser.

D'ailleurs, pour en étonner plus d'un, ce ne sont pas des années de thérapies qui m'ont permis d'en connaître la cause et de les combattre. La principale raison qui explique le fait que je ne sois jamais allée consulter, c'est qu'ayant peur du contact avec autrui, je me trouvais dans l'incapacité de me présenter à la porte du cabinet d'un psychiatre, d'un psychanalyste ou encore d'un psychologue.

Ces phobies sont apparues à l'orée de mes études universitaires. J'étais alors, comme beaucoup d'adolescent, une écorchée vive, un peu mal dans sa peau. J'avais besoin de me trouver et c'est ce qui m'amena (peut-être pas si inconsciemment que ça) à me diriger vers un cursus en psychologie. A mes yeux et à ceux de mon entourage, je justifiais ce choix par la récente découverte d'une fibre altruiste et d'un profond désir d'aider mes semblables en difficulté. Mais au fond de moi, ce que je voulais avant tout c'était apprendre à me connaître avant d'essayer de comprendre les autres.

Ainsi donc, le bac en poche, je quittais ma campagne natale pour venir m'installer en agglomération. J'y allais étudier mais aussi répondre aux multiples questions qui sillonnaient mon existence et tournaient inlassablement en boucle dans ma tête. Jusqu'alors, j'avais toujours vécue entourée de mes proches, dans un endroit familier et le fait de connaître parfaitement le milieu dans lequel je baignais, laissait mes peurs présentes mais en latence. Face à cette nouvelle existence qui se profilait devant moi, je me sentais habitée par un sentiment de liberté, de grandeur et de fierté. Mais, je ne me doutais pas un seul instant que le sentiment de n'appartenir qu'à moi-même ne serait que furtif et que très vite j'allais me trouver de nouveaux geôliers sous les traits de l'agoraphobie et de la phobie sociale.

L'appartement que j'habitais, était situé au dernier étage d'un petit immeuble, dans l'un des quartiers les plus pittoresques et les plus calmes du cœur de cette grande métropole. J'avais tout pour être heureuse, j'avais enfin quitté la ‘‘Peau d'âne'' de mon existence passée, pour revêtir la somptueuse parure que m'offrait cette nouvelle vie. Mais, au fil des jours, j'ai commencé à avoir peur de sortir. Au début, je pensais que ma réaction était normale et que j'étais juste un peu déboussolée car j'avais perdu tout repère. Je pensais retrouver rapidement de nouvelles marques. Elles ne vinrent jamais. Très vite, je commençais à adopter un comportement étrange que je ne comprenais pas moi-même : le simple fait d'avoir à descendre les marches qui me séparaient du monde extérieur me paniquais au plus haut point et les semaines passant, mes angoisses s'intensifiaient. Ce qu'il y a de pire quand on est habité par une phobie, c'est qu'on ne détermine pas la cause de sa peur et qu'on est conscient du ridicule de la situation dans laquelle on s'installe. Je ne savais pas pourquoi j'étais comme ça, j'avais épuisé tous les raisonnements rationnels pouvant l'expliquer. Mais, ce que je savais c'est que j'étais dans l'incapacité de faire face à mes peurs et de les surmonter. A chaque fois que je pensais qu'il fallait que je sorte, je ressentais une angoisse de mort me traverser. Comme si Eros et Thanatos se livraient un combat sans merci à travers tout mon être. Seule la présence de quelqu'un me permettais de passer ce cap.

Je proposais donc à une de mes camarades de lycée, inscrite dans la même filière universitaire que moi, de venir partager mon appartement. Cela me permettait de ne plus avoir à user de grotesques stratagèmes et de mensonges auprès de mes amis pour qu'ils m'accompagnent en tout lieu. Sarah habitant désormais avec moi, il paraissait normal que nous allions en cours ou au supermarché ensemble. Car outre, l'agoraphobie, j'avais développé une phobie sociale et il m'était impossible d'aller seule dans un grand magasin. Faire des courses était pour moi la frayeur absolue. Ce qui me traumatisait plus que tout c'était le passage en caisse. J'avais peur de ne pas aller assez vite pour la mise en paquet ou pour le paiement. Je craignais que les gens derrière moi ne s'impatientent et ne commencent à râler. Et surtout, j'avais peur qu'ils ne m'affligent de leur regard et de leur jugement. D'autant plus, que si je cherchais à tout prix à éviter de me faire remarquer, dans mes gestes paniqués, c'était le contraire qui se passait. J'oubliais la moitié de mes achats ou ma carte bleue et forcément je me faisais interpeller et remarquer par l'ensemble des clients. Au moins, si j'étais avec quelqu'un, j'avais le sentiment que le regard ne se poserait pas sur moi mais sur la personne m'accompagnant. Au cœur de mes phobies, la source de mes conflits intérieurs, c'était la peur du jugement. Je redoutais d'être critiquée et surtout de ne pas être aimée. De même, il m'était impossible d'exercer un emploi, j'avais trop crainte d'une situation, de personnes et de lieux inconnus. De plus, je ne pouvais déjà pas appeler une administration pour obtenir une information alors un employeur ! A l'université c'était un peu différent, j'y avais beaucoup d'amis du lycée et puis j'avais Sarah. J'avais choisi les mêmes cours optionnels même s'ils ne me plaisaient pas forcément, juste pour ne pas être toute seule. Tout allait bien tant que je n'avais pas à répondre à une question d'un professeur ou à m'exprimer devant un auditoire.

Ma vie se résumait donc en dehors de mon appartement à quelques amis, la fac et les visites à ma famille. Mais j'espaçais peu à peu ces visites prétextant la préparation d'examens puis un travail imaginaire. Je ne souhaitais qu'une chose quand j'étais à l'extérieur, retrouver mon appartement au plus vite. Il n'y avait plus que là où je me sentais en sécurité. Et puis, quand j'étais chez moi, je n'avais plus à faire semblant, à cacher mes phobies derrière une timidité excessive. Je prenais de plus en plus de distance et mon entourage pensait que j'avais changé et que je m'installais dans une nouvelle vie où il n'avait plus sa place. Je n'avais plus de petit ami depuis un moment. Non pas que je ne plaise à personne mais parce que même ça je n'en étais plus capable. Depuis le début de mon adolescence, j'avais accumulé les garçons, passant d'une histoire à une autre. J'étais une fille qui plaisait aux hommes et j'avais toujours eu les garçons les plus en vus. Mes amis pensaient que j'étais quelqu'un d'expérimenté mais même dans ce domaine j'avais peur. Certes, j'avais un certain palmarès mais ce n'était jamais allé plus loin que des baisers ou quelques caresses. En fait, j'avais toujours eu peur de faire l'amour et je m'étais toujours séparé de la personne du moment avant d'avoir à franchir ce pas, même si j'en étais très éprise. J'avais peur de faire l'amour car j'avais peur d'être jugée et d'être ridicule. C'est une peur qui a priori paraît normal et qui habite presque tous les adolescents mais à un moment ou à un autre ils passent dessus. Et bien pas moi et plus le temps passait, plus mes phobies grandissaient et moins il me paraissait possible d'être avec quelqu'un.

La phobie vous obsède, vous mine, vous détruit, vous êtes réellement sa prisonnière. Vous avez une clef pour vous libérer mais elle est cachée dans les tréfonds de votre âme et il est dur de la trouver.

Peu de gens comprennent la difficulté de vivre au milieu de ses phobies et pourtant c'est une réelle maladie qui handicape quotidiennement celui qui vit avec. Tant que j'étais accompagnée dans ma vie de tous les jours, j'arrivais à y faire face. Mais, les choses ne sont pas figées et il y a un moment où chacun suit sa propre voie et où les liens se défont. Ainsi donc, arriva le moment où Sarah partit étudier dans une autre ville. Ce fut pour moi une terrible épreuve, je perdais les quelques repères que j'avais réussi à bâtir. Je me retrouvais désormais totalement seule, et mon agoraphobie atteignit son paroxysme. Je me sentais couler dans l'océan de mes phobies. Il m'était impossible de sortir. Je restais enfermée des jours entiers et même lorsque j'étais accompagnée, j'étais submergée par mes peurs. Désemparée, je me coupais encore plus des autres. Et peu à peu, je commençais à douter de la vie. Je n'y voyais plus d'intérêt, je n'aimais pas être cette personne fragile et inutile que j'étais devenue. On aurait pu ouvrir la porte de ma cage, j'aurais eu envie d'en sortir mais je n'aurais pas pu, tel un oiseau à qui on aurait coupé les ailes. J'étais en proie à ma solitude. J'étais persuadée que je n'avais plus d'avenir, je serais seule à jamais dans mon appartement touchant le RMI pour survivre. Je ne voyais qu'un futur noir et mon regard sur la vie devint de plus en plus monotone. Face à moi-même, je me mettais à penser à la mort jour et nuit. ‘‘A quoi me sert-il de faire telle ou telle chose, puisque de toute façon nous sommes tous condamnés à mourir ?'' ‘‘A quoi me sert-il d'apprendre, de travailler ou même d'aimer, puisque toutes ces actions ne me suivront pas dans la mort ?''. Je me demandais comment les parents pouvaient se vanter d'offrir la vie à leur enfant car ils leur apportaient nécessairement la mort. La vie n'était pour moi qu'un cadeau empoisonné. Le peu de fois où je sortais ou que je parlais à mes proches, je les regardais fixement et avec intensité essayant de deviner de quelle façon ils allaient mourir. Moi, je savais déjà comment serait ma mort, j'allais me suicider. Isolée des autres, j'avais le temps de penser, de me poser milles questions sur le but de l'existence. Ce qui m'amena à l'intime conviction qu'il n'y avait en fait pas d'explications. Nous étions juste de pauvres animaux civilisés cherchant à justifier leur vie aux travers de maintes théories.

J'ai été élevé dans la religion catholique, j'ai longtemps cru en Dieu mais à cette période de ma vie cela faisait un moment que la foi m'avait quitté. Je pense sérieusement que si je n'avais pas perdu ma croyance en un être transcendantal qui apporte une certaine explication existentielle, je ne me serais pas enfoncée à ce point dans la mélancolie.

J'ai commencé à avoir la tête dans du coton. Je détestais les jours où j'étais comme ça, cette impression d'être entourée de vapeurs, de ne plus rien contrôler, d'être mal au plus profond de mon âme et de mon être. Mon corps me pesait, je me sentais enfermée dedans, prisonnière de ce cercueil de chair. Puis, ce fut tous les jours comme ça, je ne pouvais plus bouger, je me recroquevillais sur mon lit avec l'impression d'agoniser, de suffoquer. Je ressentais de la dismorphophobie, je voulais m'extracter de ce corps, en arracher chaque partie. J'étais au plus profond du gouffre, au cœur des méandres du mal-être. J'étais en dépression nerveuse. J'avais perdu bon nombre de mes amis. D'une part, parce que j'avais pris mes distances avec tout mon entourage et d'autre part parce que j'étais devenue inintéressante. Je n'étais plus la fille extravertie et exubérante qu'ils avaient toujours connu. Mes phobies dévoraient chaque jour un peu plus le moindre trait de ma personnalité. Je savais qu'elles se nourriraientt de moi jusqu'à ce que je disparaisse entièrement. Et pourtant, j'ai retrouvé le chemin du retour. Ce qui m'a sauvé de cette dépression, c'est la décision de me suicider. J'ai programmé tout ce que j'avais à faire, à régler vis-à-vis de mes proches et de moi-même avant d'en finir et je me suis donné 3 mois avant d'exécuter mon projet. Ce choix aussi déterminé m'a aidé. Je me suis dit qu'il fallait que je fasse toutes les choses que j'avais toujours voulu faire avant de m'éteindre. Il fallait que je me rapproche des gens que j'aimais ou avec qui j'étais en conflit pour partir libérée. Et je ne sais pas pourquoi le fait de programmer ma mort fut un déclic. J'avais toujours eu une passion pour les chevaux que je n'avais jamais pu assouvir et j'étais résolue à la vivre avant de m'envoler. J'ai découvert l'univers équestre et ce fut ma clef de sortie. Les chevaux m'ont donné la force de dépasser mes phobies. J'ai trouvé dans la vie un plaisir que je n'avais jamais connu jusqu'alors. J'ai eu envie de me battre contre ces peurs infondées. Je me suis d'abord fixée des petits buts, aller seule jusqu'à un certain endroit et chaque semaine je rallongeais le chemin. J'avais tellement besoin des chevaux et d'être près d'eux que j'ai surmonté ma peur de sortir, d'aller dans un endroit étranger, de fréquenter des gens inconnus. Mes désirs de morts commençaient à s'envoler car je savais que dans la mort je n'aurais plus les équidés, ni les sensations de liberté et de bonheur que j'éprouvais quand j'étais à cheval. J'avais une délectation intense au saut d'obstacles, comme si le fait de pouvoir franchir des barres de plus en plus hautes dans la réalité me permettait de dépasser n'importe quelles difficultés imaginaires.

Mes études m'ont permis de comprendre la cause de mes phobies, de savoir que je n'étais pas seule à vivre ça, de poser un nom sur la maladie ; les chevaux m'ont permis d'avoir le courage de les surpasser. Je ne peux pas encore dire que l'agoraphobie ne fait plus partie de ma vie, son ombre me suivra peut-être toujours de près, mais sa lumière ne m'éclaire plus. Il m'arrive encore d'avoir peur lorsque je dois aller dans un endroit qui m'est totalement étranger mais j'arrive à canaliser mes angoisses, à les gérer. Concernant la phobie sociale, elle est toujours présente mais comme l'agoraphobie, elle sait désormais se faire plus discrète. Dans la phobie sociale, ma peur suprême était de faire des courses. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. J'ai toujours le réflexe de faire le plus rapidement possible mais je ne me panique pas pour autant quand aux réflexions des gens. Je pense payer assez cher en produits de consommation pour me permettre de prendre mon temps si j'en ai envie. De même dans la lignée des peurs s'inscrivant dans la phobie sociale, je craignais de me présenter à un travail ou de parler à l'oral devant un auditoire redoutant de ne pas être à la hauteur, d'être à coté du sujet, de ne pas savoir faire, d'être la plus nulle et surtout d'être jugée et critiquée. Ce sont des peurs qui m'habitent encore, je doute encore beaucoup de mes capacités. Cependant, je contrôle beaucoup plus mes crises d'angoisses. J'arrive à avoir un contrôle sur moi-même, à relativiser. J'affronte au lieu de fuir. En fait aujourd'hui, j'ai une autre image de la vie, j'ai envie de la croquer à pleines dents. Je suis désormais consciente de la chance que j'ai.

Avant je me prélassais dans mon malheur. Mais en fait mon passé quel qu'il soit, n'est composé que de souvenirs d'actions déjà effectuées et sur lesquelles on ne peut pas revenir, alors que mon avenir c'est une page blanche sur laquelle je suis la seule à écrire. Certes, il y aura toujours des événements que je ne pourrais pas contrôler mais en grande partie je serais la seule à bâtir mon futur et je n'ai pas envie de le construire sur de vieilles ruines. J'ai fait table rase du passé. De plus, j'ai conscience de la chance que j'ai d'avoir grandi de ce coté ci de la terre. Si je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche mais même de bois soit-elle j'en ai eu au moins une. Les occidentaux ont tendance à oublier qu'ils sont nés du bon coté de la planète car être naît sous le ciel occidental, c'est dans la majorité des cas être naît sous une bonne étoile. Ma famille n'a pas eu besoin de me vendre pour subsister, j'ai pu profiter en partie de l'innocence de mon enfance sans avoir à travailler ou à me livrer en pâture comme un vulgaire morceau de chair aux ignobles prédateurs que sont les pédophiles. J'ai eu accès à l'éducation, au savoir. Je me rends compte de la chance d'avoir tout simplement ma vie et j'ai honte d'avoir pu un jour en douter. Ce qui paraît paradoxal dans tout ça, c'est que de ce coté de la planète, nous sommes ceux qui nous plaignions le plus. Plus on est riches, plus on possèdent de clefs pour atteindre le bonheur et la réussite et moins semblent-ils nous ne savons en ouvrir les portes. Les cabinets de psychiatres, de psychologues ou de psychanalystes sont remplis de personnes qui croient que leurs problèmes futiles sont la pierre angulaire de leur vie. Par contre, ceux qui n'ont rien ne s'en plaignent pas, ils sont riches de toutes les valeurs essentielles que n'importe quel homme aurait du savoir garder telles que la dignité, l'humilité, ou encore le courage. Ils savent profiter de la moindre pépite de bonheur qui traverse leur chemin et la transformer en trésor à leurs yeux.

Je sais que je peux paraître différente et anormale aux yeux des autres de par mes phobies mais moi je pense qu'il n'y a pas de normalité. Chaque être est différent et c'est ce qui fait la beauté du genre humain. Est-ce normal d'essayer de ressembler aux filles filiformes des magazines comme si un jeu d'osselet pouvait incarner la beauté. Passé l'adolescence, est-ce normal de continuer à copier sa star préférée et ce tout au long de sa vie ? Comment peut-on rêver de la vie de quelqu'un d'autre alors qu'on ne la connaît qu'au travers d'articles ou de reportages. Moi mes héros, mes ‘‘stars'' n'ont rien à voir avec des personnes qui jouent la comédie, tirent la chansonnette ou excellent dans un sport. Pour moi, la seule différence entre les ‘‘connus'' et les ‘‘inconnus'' n'est qu'une histoire de médias. Un sport reconnu des médias rendra ses athlètes adulés, un sport méconnu des médias rendra ses sportifs oubliés. Pour moi quelqu'un hors du commun sera quelqu'un qui mettra sa vie et son temps au profit des autres sans chercher forcément à faire reconnaître ses actions au grand jour. Mes stars, ce sont ces médecins qui choisissent de parcourir le monde pour aider les plus démunis alors qu'ils ont passés des années à obtenir un diplôme qui leur permettrait d'avoir un confort de vie plus aisé que la majorité des gens. Mes stars se sont ceux qui se battent au travers de leurs associations pour aider ceux à qui plus personne ne tend la main. Mes stars se sont des personnes qui ne prétendent pas comme tant d'autres changer le monde au travers de grands discours mais qui essayent à leur niveau de faire bouger les choses.

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Style : Nouvelle | Par appolonia | Voir tous ses textes | Visite : 1911

Coup de cœur : 14 / Technique : 10

Commentaires :

pseudo : monalisa

BIENVENUE APPOLONIA . TA NOUVELLE EST BELLE VRAIE RÉALISTE ET PERCUTANTE. LE BONHEUR EST DANS LES PETITES CHOSES QUI NE SONT PAS FORCÉMENT VISIBLE .MERCI ET BONNE CONTINUATION.

pseudo : randy

Salut, c'est fou, je me reconnais beaucoup dans ta nouvelle. Elle est très réaliste et bien écrite. Bravo, bonne continuation.

pseudo : Ombres et lumières, une vie

Bienvenue, oui. Et merci pour ce texte. Prenez soin de vous, toujours.