C’est une affection qui vient de l’autre

Ca s’attrape quand on touche une personne

Mais d’une manière dont on n’est pas conscient

Et de retour chez soi, on en ressent les tourments

C’est comme ça, ça arrive sans crier gare

On se déclare pâle l’instant d’après

Des fois, le plus souvent, ça part totalement au bout d’un moment

Et d’autres, ça reste longtemps

Mais heureusement, il y a des périodes d’accalmies

Si la douleur s’estompe, la fièvre aussi

On se croit totalement guéri

Et un jour vient où l’on reconnaît l’assaillant

Il s’était terré pour revenir plus fort

Ceux qui rient n’ont pas tort

C’est vraiment risible

Etre amoureux, c’est comme être con

On devient vite accro, et on fait des conneries sans nom

Ceux à qui l’on se confie

Croient qu’il suffit de rompre le lien

Entre nous et l’objet de l’affection

J’ai essayé, mais rien n’y fait

Il n’y a que le temps qui peut délayer cette malédiction

Le temps et le destin qui peuvent changer cette réalité

Et réduire au néant ce sentiment délétère et troublant