Mon âme est lasse d’avoir trop combattus ; abdiquant loin des rivages ensoleillés les forces s’étiolent sur une mer de larmes. Laissant l’amertume d’un dérisoire passage sur terre.

Voulant laisser une trace indélébile à la postérité, fabriquer dans empires de paille sans prendre le temps de vivre ni de penser au sien.

Se réveiller un jour trop tard, coincé entre le marteau et l’enclume pour voir que sa vie était construit sur les soufrières de l’enfer.

Les jours ou Ragnarok vint, détruisant mon monde. Les tristes évidences auquel nous ne voulions croire devenir réalité laissant derrières elles souffrance et désolation.

Des espoirs avortés sur l’hôtel des biens pensant aux prières à des dieux et des saints restés sourd dans leur tour d’argent.

Déambuler au milieu des sépultures de mes démons.

Des croix au fond des iris ou ne coule plus que des larmes ensanglanté vie l’anathème du temps qui passe au rythme des horloges qui pourrissent.

Le passeur m’attend patiemment avec un ticket spécial à mon nom pour les profondeurs du Styx.

Trouver une luciole au fond de la nuit. Douce lumière guidant mes pas vers un purgatoire ou les langues de vipère crachent leurs venins d’acide et de fiel. Mortifère coule sur la stèle des amans revendiquant des lois de bienséance d’un âge révolu depuis des siècles.

Et leurs coups de couteau dans le dos m’éloignant de mon âme sœur pensant nous faire rentrer dans leur normalité. Me plongeant dans une nuit éternelle.

Putain j’vois plus la rive……………