A l'orée du bois, soûlée de brumes pessimistes
Le coeur aux abois, avec la flemme des jours tristes
Je fouille du regard l'épais feuillage claustral
Dans l'espoir qu'y surgisse une lueur aurorale.
A l'orée du bois mystérieux dont l'âme fourmille
De vers savoureux, gras et doux sous les papilles !
Je reste là, la muse à plat au pied d'un arbre
Vert, majestueux au mépris de mon coeur de marbre.
Blasée, les yeux rivés au ciel inexpressif,
Muet et inhabité comme le corps d'un mort,
Absorbée par le vide et l'ennui sans récifs
Des nuages blancs comme des linceuls, j'apprends la mort.
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Style : Poème | Par Eugénie | Voir tous ses textes | Visite : 630
Coup de cœur : 15 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : fightwriter
Tout en douceur... CDC ;)
pseudo : damona morrigan
En apprenant la mort on apprend la vie. Touchantes images tout en profondeur. J'aime CDC
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