Nomades en mon pays
Récusés les matins des hommes
Que traquent les matraques rauques
Petits cerceaux brisés figés.
A l’aube cingl’ l’ordre de glace
L’itinérant comme un’ gargouille
Solidarité cou tranché.
En notre nom en ce pays
L’ombre châtie la différence
Car n’aimer que soi est la loi
L’enfant saurien saura bientôt
A son tour vénérer l’immonde
Se délecter de haine pourpre.
16.9.10
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Style : Poème | Par Ombres et lumières, une vie | Voir tous ses textes | Visite : 872
Coup de cœur : 22 / Technique : 16
Commentaires :
pseudo : nage
Un grand plaisir pour moi de pouvoir te lire.CDC...
pseudo : damona morrigan
J'adore ! CDC
pseudo : lutece
Dur mais tellement vrai! CDC
pseudo : Mignardise 974
GRAND CDC
pseudo : féfée
Un texte fort ! CDC
pseudo : CDS
Comme un reptile, lentement la haine avance !!! Pourtant, tout le monde ne suit pas ce chemin vers l'indifférence et le mépris de la différence. Pour ma part, je trouve que c'est cette différence qui fait la richesse des hommes et des peuples. j'aime ton poême et te donne un grand et sincère CDC.
pseudo : Karoloth
Comme il est simple de pointer du doigt ces populations, d'en faire les boucs émissaires du délitement de notre monde, de faire d'eux des coupables. Grégaires et peu combattifs, ils sont les victimes idéales, faciles à saisir, faciles à jeter. Quand on ne veut pas résoudre un problème, on le gomme. Voilà où nous en sommes. CDC !!!!
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Merci à vous. Merci pour votre solidarité.
pseudo : BAMBE
J'ai envie de hurler NONNNNNNNNNNNNN! Tes mots dénoncent avec tant de force! Merci de dire parce que tant qu'il y aura des cris de révolte il restera encore un peu d'espoir d'humanité non? CDC
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