Un cercle vicieux. Tu sais, ce serpent qui se mord la queue. On tombe toujours dans les mêmes pièges. Ce qui est bien par contre, c'est qu'on se relève à chaque fois. Mais peut être un peu plus difficilement. Bah oui parce qu'au bout d'un moment, on se demande si ça en vaut vraiment la peine, sachant qu'il y aura une prochaine fois.

Et puis même si on aimerait le croire, même si on essaye de s'en persuader de toutes ses forces, c'est pas toujours la faute à l'autre. Faut pas nier l'évidence. Pas se mentir pour garder le sourire.

Le papillon se brûle les ailes.

Y'a bien ce bout de bois auquel tu t'accroches. Il a l'air si solide. Tu te dis qu'il t'abandonnera jamais.

Mais faut pas se leurrer.

"Le bois, ça pourrit." (Clin d'oeil.)

Il va te laisser couler au bout d'un moment. Ou alors tu vas le serrer tellement fort qu'il va se casser. Loin de toi et de tes éternels problèmes qui semblent sortir d'un vieux films de série B.

Je suis une blague à moi toute seule. Une blague Carambar. Qui te fait sourire mais qu'au fond tu trouves nulle. Qui te fait sourire mais que t'oublies très vite. Qui te fait sourire mais qui t'empêcheras pas de jeter le papier. Ce qui était important, c'est le bonbon. Tu l'as mangé vite fait. La blague, elle est là en plus, c'est pas qu'elle te dérange, juste que tu t'en fous un peu.

Je sais pas si vous voyez l'image. Quand on se penche dessus, c'est assez profond. "Comme ta mère" (Deuxième clin d'oeil.)

Pourquoi je reste près de toi ? Au fond tu le sais et ça t'amuse bien. Jpeux pas t'en vouloir, j'aurais fait pareil.

Tu te joue de moi. Un clin d'oeil, une promesse et un bisou sur la joue.

"On est ami hein ?"

[ goût amer dans la bouche]

[ sourire un minimum forcé mais qui passe quand même]

[ regard un peu appuyé, un peu trop, un peu trop brillant aussi]

"Bah ouai."

La vie est un jeu auquel je vais perdre.

Sauf si je te perd avant.