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PETITS PRINCES AUX PIEDS NUS par lutece

PETITS PRINCES AUX PIEDS NUS

Dans les méandres des petites venelles
Courent des petits princes aux pieds nus
Leurs sourires irradient comme l’arc en ciel
Ils croquent la vie comme un fruit défendu

Ils règnent en seigneurs sur leur terrain vague
Orphelins de Babylone, de Palestine ou d’ailleurs
Pour eux la vie n’est qu’un jeu, une funeste blague
Les balles qui sifflent ne leur font même plus peur

Leurs rêves sont peuplés de faits d’armes héroïques
Ils n’ont qu’une hâte, rejoindre leurs frères ainés
Défendre leur honneur dans ces combats pathétiques
Laissant derrière eux une veuve ou une mère éplorée

Ils ne résonnent plus dans les méandres des ruelles
Les rires et les cris des petits princes aux pieds nus
Comme un grand feu d’artifice, une gerbe d’étincelles
Et des vies innocentes déchiquetées par un éclat d’obus


"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"

Style : Poème | Par lutece | Voir tous ses textes | Visite : 716

Coup de cœur : 22 / Technique : 14

Commentaires :

pseudo : féfée

CDC !!!

pseudo : damona morrigan

CDC c'est du lutèce du vrai ! Merci

pseudo : alnilam

Quand la spirale de l'horreur nous piège ! Peut-on s'en sortir et d'en combien de siècles. "la politique fait des compromis, la religion n'en fait pas" disait l'un des protagonistes de cette macabre aventure. Putain !!!"et si en plus il n'y a personne" dit le chanteur Un constat affligeant,dans cette belle écriture.

pseudo : Karoloth

La triste réalité du monde nous éclate en pleine figure par tes mots. Que faire pour qu'enfin cesse le temps des guerres ?

pseudo : lutece

Merci de m'avoir lue. C'est vrai que s'il est une chose que je déteste plus que toutes les autres, c'est bien celle-là ces guerres stupides dont sont victimes tant d'innocents

pseudo : VIVAL33

Emue. CDC

pseudo : w

Du grand lutece, plus haut que la tour de Babylone. Le long des millénaires se sont accumulés les corps de ces enfants, innocentes victimes de la fureur de leurs aînés. Pourquoi ? Pour de la terre, souvent aride, pour du papier sur lequel est gravé le mot dollar et, le plus souvent, simplement pour le pouvoir, cette insignificiance pathétique. Et jonchent les stades de petits corps sans vie qui ne demandaient qu'à aimer...