C'est la grâce d'un corps alangui
Dont la vie s'échappe doucement
A l'infini, pareille au sang
Qui abandonne mes veines occies
C'est le sourire vacillant
Dont les lèvres sans retenue
Pleurent le goût qu'elles ont perdu
Sous un regard indifférent
C'est une tristesse indéfinie
Flottant dans l'air tel un soupir
Et c'est ce malaise infini
Qui fait de moi un déplaisir
C'est un visage qui dépérit
Errant dans la langueur des jours
Comme la cendre d'un amour...
C'est la fragile mélancolie.
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Style : Poème | Par Eugénie | Voir tous ses textes | Visite : 388
Coup de cœur : 12 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : damona morrigan
Magnifique ! Les mots prennent toute leur ampleur déjà ! CDC
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