Tyranie amoureuse. par Adélaïde Pulman
Tyranie amoureuse.
Le sang perla à sa lèvre. Elle le regarda. Apeurée. Et en colère. Quand il la gifla, elle chancela. Dehors, Novembre. Son mois préféré, pourtant. Un orage grondant au loin. Ses cheveux massacrés à la poubelle. Ses yeux dégueulant de maquillage. Son nez qui coule. Elle essuya le sang, du dos de sa main. Lui cracha au visage. Se prépara à l'assaut final. Il lui empoigna les cheveux. Elle serra les dents. Il ne fallait pas crier.
Tant qu'elle ne criait pas, il ne la posséderait pas. Il tirait. Tirait. Ses cheveux d'un brun brillant. Ternis par la poussières des lieux. Elle ravala un sanglot. Se releva. Le regarder, encore une fois. Lui faire front. Le coup parti. Sans espoir de recul. Sa main ne tremblait pas. Elle s'échoua, sur le sol. Un soupir s'échappa. Ses lèvres en sang. Ses yeux baignant de larmes. Des lambeaux de chair. Du sang partout. Trop de sang. Il paniqua. Voulu toucher sa blessure. Ne le put. Ça faisait si mal. Le revolver échoué sur le plancher miteux. Cet hôtel délabré. Ces mensonges éhontés. Ils s'aimèrent avant de se haïr. De se faire du mal. De se tordre sur le sol. Ils s'aimaient. Mais c'est toujours pareil les belles histoires. Elles finissent toujours. Un coup d'éclat. Qui brise. Anéanti. Et puis, plus rien.
Tant qu'elle ne criait pas, il ne la posséderait pas. Il tirait. Tirait. Ses cheveux d'un brun brillant. Ternis par la poussières des lieux. Elle ravala un sanglot. Se releva. Le regarder, encore une fois. Lui faire front. Le coup parti. Sans espoir de recul. Sa main ne tremblait pas. Elle s'échoua, sur le sol. Un soupir s'échappa. Ses lèvres en sang. Ses yeux baignant de larmes. Des lambeaux de chair. Du sang partout. Trop de sang. Il paniqua. Voulu toucher sa blessure. Ne le put. Ça faisait si mal. Le revolver échoué sur le plancher miteux. Cet hôtel délabré. Ces mensonges éhontés. Ils s'aimèrent avant de se haïr. De se faire du mal. De se tordre sur le sol. Ils s'aimaient. Mais c'est toujours pareil les belles histoires. Elles finissent toujours. Un coup d'éclat. Qui brise. Anéanti. Et puis, plus rien.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : autre | Par Adélaïde Pulman | Voir tous ses textes | Visite : 536
Coup de cœur : 13 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Karoloth
Pas possible ! Pesrsonne ne t'as lu ? Superbe texte ! CDC !!!!!!!!!!
