La cerise me rappelle des souvenirs d’adolescent.

Grandis dans une cité entourée de champs

Et des maisons privées avec leurs cerisiers grandissants.

Je ferme les yeux et me laisse croire que je remonte le temps.

L’été arrive et les cerisiers sont en fête.

Me taper des cerises c’est tout ce que j’ai dans la tête.

Combien de fois en sautant les barbelés, mes roupettes j’ai faillis y laisser

Merci mon  « D » c’est mon short qui a été attrapé.

Allongé sous cet arbre avec ma conquise et pour lui prouver ma bravoure

Je remonte les manches de ma chemise et  grimpe pour cueillir des cerises.

De la haut je peux apercevoir ma cité, et ma mère au balcon entrain de crier

       Alain ou tu es !!!!! Alain viens ici, va faire les courses a Ifaprix.

Je ne réponds pas à ces appels en sachant que plus tard ce sera le bordel.

Nous voila allongé moi et ma marquise, rigolant en bouffant des cerises.

Mais dans ma tête je me dis des cerises c’est bien, des bises c’est mieux.

Inexpérimenté au niveau des baisers, timide et embarrassé, la première bise à volé, en retour une gifle j’ai attrapé, et  ma copine c’est cassée.

Pauvre chatte !!!! Aller ramasser des figues c’est ce qu’elle voulait.

Je reste la, tout seul allongé, me disant que cette fille ne sais pas ce quel a manqué, et je commence à bouffer ce fruit tellement convoité.

Un défilé charmant de cerises à commencé, une a une je vous prends et dans ma bouche je vous fais sauter. Par le jeu de ma langue je vous coince au palais, lentement je vous suce, je vous ai temps désiré.

Je vous croque et dans ma gorge je sens votre jus couler. Entre mes dents votre queue est restée. De vos pédoncules je ferais de thé.

Soudain une odeur bizarre me ramène à la réalité. Ca sent le bruler.

Au feu ma tarte à la cerise est belle et bien cramée.

               Poème écrit le 9 novembre 2009

Alain Marty     AM    Freeasbird              New York le 3 septembre 2010