La mort est une promesse,
Qui sera tenue je vous le confesse,
Courez tant que vous le voudrez,
Elle vous fauchera contre votre grès,
Malheur à ceux qui se croient éternels,
Qui ont foi en cette enveloppe charnelle,
Je suis venu aujourd’hui pour vous révéler cette vérité,
A laquelle beaucoup de gens oublient de s’y apprêter,
Comme une gomme elle efface,
Tous les actes et les traces,
Un avenir pour toutes les races,
Personne n’obtiendra de grâce,
une certitude qu'on ne se remémore jamais assez,
une route vers l'inconnu tracée,
ce tissu blanc qui est notre couverture,
deviendra le rideau de nos tortures,
celui qui voulait imposer sa loi,
trouva que devant sa destinée il ne faisait pas le poids,
l'être humain ne se rend compte de sa faiblesse,
qu'en étant confronté à la détresse,
La mort est depuis peu mon amie,
La seule en qui je me fie,
Avec elle je souris,
Face à ce monde pourri,
un froid qui inspire la peur,
le chatiment de toutes nos erreurs,
qui dans les coeurs des démons inspire la terreur,
et celui des opprimés la chaleur,
d'être enfin séparés de l'horreur,
Quand j’ai regardé ce ciel embrasé,
Au reflet évasé,
Consumé par le vice,
Qui a semé tous ces supplices,
je me suis rendu compte que je n'avais aucune chance,
et qu'entre les êtres humain il existait une certaine différence,
Oh, vie cousine de la mort,
Je te prouverai que je suis fort,
Ne me sous estime pas tu aurais tort,
Pour me relever il suffira d’un dernier effort,
Tes malheurs seront mes passions,
Et le bonheur deviendra mon admonestation,
La mort est-elle le début ou la fin ?
personne ne peut en être certain,
Nous serons tous dans le même train,
Un train qui roule sans freins,
vers un avenir que je crains,
souvenez vous mes amis car vous m'êtes chers,
les bons actes seront notre monastère,
Toute ma vie je me consacrerai à être bon,
et l'amitié sera mon don,
Coule vie éphémère sur cette terre fatiguée par la guerre,
Ceci est le début d'une nouvelle ère.