Je me souviens avoir vu des anges passer
Dans le silence amer de mes jeunes années
Je me souviens avoir ouïe l'appel du bonheur
M'alarmant des cris et des larmes de mon coeur

Il me revient parfois des souvenirs d'amour
Mais ils repartent loin sans jamais un retour
Dans mes rêves je vois une lune très blonde
Puis un réveil montre le noir d'un triste monde

Je me rappelle des doux mots de ma maman
Me racontant la vie d'un commun malfaisant
L'individu me gagne mais la foule cruelle
Regarde si mon sang n'est pas criminel

Suis-je fils d'un homme ou pupille d'un bandit
Je me souviens pénétrer un ragard inoui
De ceux qui jugent mon clan sans prendre le vrai
D'un tragique instant dans la vie d'une lignée

Je me souviens aimer la fille de mes rêves
Mon âme cette idiote ne permet de trêves
Je me souviens d'une paix amoureuse naissante
Poursuivie, harassée d'une voix angoissante

Je me souviens de mon père aimé et chéri
Paternel parfait mais pas vraiment accompli
Je me souviens de ma soeur souffrant du destin
Meurtrie d'un parent proche au levé du matin

Je me vois mal aujourd'hui dans ma peau bénie
Je pleure dans mon lit à regarder la vie
Une vie percée par des aiguilles mortelles
S'enfonçant au coeur environné de dentelles

Malgré tous mes souvenirs j'existe en ce monde
Je ris, je pleure pour que l'avenir se fonde
Mon âme est-elle faite de ces souvenirs
Je sais juste que mon coeur ne peut qu'en souffrir