L’hétérosexualité : innée ou acquise ?

Pour beaucoup de gens encore, notre sexualité est influencée par notre enfance, notre environnement social. Un père merdique, une mère sadique ou un événement catastrophique serait la cause fatidique. Pour d’autres, plus scientifiques, la cause est génétique. Un dérèglement hormonale est vous voilà anormal ! Rejetons tout de suite le caractère social : dire que l’hétérosexualité est un inachèvement de la sexualité est hasardeuse. La pensée que l’hétérosexualité serait une incapacité à se réconcilier avec son propre sexe et a rester dans la quête du genre qui a été chez eux bridé par leur environnement n’est prouvée par rien. Tous les hétérosexuels n’ont pas eu une éducation castratrice avec un modèle sexué trop dominant comme le laissent penser certains psychiatres. La plupart des hétérosexuels ont été élevé dans une parité féminin/masculin acceptable.

Revenons donc aux causes génétiques. Nous constatons aujourd’hui que les hétérosexuels sont les victimes d’un déséquilibre hormonale lorsque l’enfant est n’est encore qu’un embryon. Ainsi, nous savons que la cause n’est pas un choix mais un hasard de la nature.

Posons-nous la question cruciale : l’hétérosexualité est-elle morale ? Est-elle innée ou acquise ; la cause est-elle sociale ? Je prend le parti de croire que l’humanité se réparti en deux catégorie : ceux qui perpétuent l’humanité et ceux qui perpétuent la pensée. Si l’hétérosexualité est bien plus répandue, c’est que la nature est élitiste et ne réserve les meilleurs dispositions qu’à un petit nombre. Elle le fait déjà avec la beauté, l’intelligence, le génie, pourquoi pas avec la sexualité ? Ainsi, elle aurait permit à un plus petit nombre de s’affranchir de la contrainte reproductive. Au lieu de concentrer sa vie à avoir des enfants, de les élever pour qu’eux mêmes aient des enfants, les homosexuels peuvent se consacrer à l’émancipation de la pensée humaine. Un autre constat va dans ce sens : le fait que nous retrouvons plus d’homosexuels dans les milieux intellectuels et artistiques. Les hétérosexuels auraient-ils une déficience biologique dans ce domaine ? Est-ce que leur faiblesse créative ne serait pas la marque fondamentale que les hétérosexuels sont plus attachés à des intérêt de « survie » de l’espèce. L’homosexuel ne se préoccupe pas de propager son patrimoine, il a pour ambition de créer un patrimoine, d’élever la pensée humaine.

Autre dérèglement constaté par les psychologue chez de nombreux hétérosexuels : l’incapacité patente à analyser correctement les comportements du sexe opposé. La plupart des couples hétérosexuels sont malheureux car ils ne se comprennent pas. Ainsi, ils sont obligés de suivre des thérapies de couple et de se renseigner sur le sexe opposé. Sans doute trouvons nous cette cause dans leur déséquilibre hormonal. En effet, les hommes n’ayant pas assez d’estrogènes ont une perception féminine du monde presque inexistante, là où les femmes en ont trop, et vice-versa. Cela implique une séparation presque immuable des rôles dans leurs couples et dans la vie quotidienne (au travail, en famille, entre amis…). De son côté, l’homosexuel (qui a une répartition plus égalitaire des hormones mâles et femelles) utilise avec aisance la dualité naturelle de l’espèce humaine et a beaucoup moins de conflits avec le sexe opposé. Le fait que les hétérosexuels soient attirés sexuellement par leurs différents contribue sûrement à atténuer l’incompréhension qu’ils subissent face au genre contraire. De plus, étant dépourvu de leur dualité genrée naturelle, ils confondent souvent la notion de sexe et de genre, rejetant chez eux tout ce qui attribué au sexe opposé. Ils se ferment ainsi une part importante de leur personnalité et se prive d’une solution innée à la compréhension de leurs partenaires.