Effacement... par elestre baudelaire
Effacement...
N'a vu souffrir un aussi beau visage
Il s'est éprit comme moi au passage
De ce sourire et son triste message
Si les astres s'effacent sous ses sanglots de peur
Si le noir a pris place dans le fond de son cœur
C'est que le monde est un tombeau de peine
Et qu'il s'effondre en lambeaux de haine
Pour moi ses larmes sont des perles de mort
Autant de lames qui me percent le corps
Il n'est pas d'armes pour survivre le sort
Qui noie les âmes sous des mers de remords
Que la nuit semblait belle aux lueurs du printemps
Sous la forêt nouvelle arrosée par le vent
Mais que la nuit était laide pourtant
Sous les affres du ciel, arrosée de son sang
Et sur un lit de pétales et de fleurs
Il s'endormit vers des parfums meilleurs
On disait que l'aube est un désir
Qui s'éloigne sans jamais revenir
On disait qu'ensemble on peut mourir
Que nos rêves n'avaient pas d'avenir
Que demain n'avait rien que le sombre refrain des soupirs
Et l'aube était prête à venir
Quand les ombres ont figé son sourire
Seul lui s'est laissée cueillir
Même mes pleurs n'ont su le retenir
Et demain n'a plus rien que de tristes dessins à m'offrir
Et demain n'est plus rien qu'une nuit de chagrin qui s'étire
Depuis la brise plus jamais ne se lève
Depuis le noir ne connaît plus de trêve
Et je m'épuise à façonner des rêves
Où il s'égare dans des images trop brèves
Il sait montrer aux fleurs à parfumer le vent
Inventer des couleurs aux matins du printemps
Et son sourire défie l'astre du jour
Il peut apprendre aux anges l'innocence et l'amour
Pour le revoir je n'ai plus qu'un recours
Fermer les yeux et partir à mon tour
On disait que l'aube est un désir
Qui s'éloigne sans jamais revenir
On disait qu'ensemble on peut mourir
Que nos rêves n'avaient pas d'avenir
Que demain n'avait rien que le sombre refrain des soupirs
Et l'aube était prête à venir
Quand les ombres ont figé son sourire
Seule lui s'est laissée cueillir
Même mes pleurs n'ont su le retenir
Et demain ne peut rien que m'empêcher en vain de m'enfuir
De m'éteindre à la fin sur ce qui n'est plus qu'un souvenir
Celui d'un sourire au creux de mes mains
J'avais son sourire au creux de mes mains
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Style : Poème | Par elestre baudelaire | Voir tous ses textes | Visite : 279
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Commentaires :
pseudo : italogreco
je n'ai pas de mots pour décrire l'émotion qui m'a pris en suivant tes lignes... ce poèmes est mélancolique , si triste, mais la magie et la profondeur qui émane de tes mots sont une pure merveille... des fois on est prêt à donner notre vie à une personne sans pour autant recevoir en retour un amour qu on éspérait de sa part...bravo et cdc..
pseudo : vinscott
oui c'est vrai qu'il se dégage une telle émotion de ce poéme,c'est vraiment magnifique.merci a toi de nous le faire partagé. CDC
pseudo : elestre baudelaire
Merci à vous d'avoir pris le temps de le lire.
pseudo : fightwriter
Splendide !!! Immense et des plus sincère CDC !
Elestre Baudelaire
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