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Une Nuit d'été (fin) par Mancini Armelle

Une Nuit d'été (fin)

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Quelque chose que la vie cache, peut-être un mystère.

 

J'ai mal. Mon coeur rate un battement. Comment a-t-il pu ? Je suis restée là, les bras ballants, espérant et espérant si fort ! Les yeux rivés sur l'horizon, j'aurais pensé l'apercevoir. Or, il n'est jamais venu. Un lâche. J'ai senti les regards sur moi, presque insistants, avec une impression violente d'être nue, que mon coeur à découvert faisait office de trophée pour le monde. Elle y a cru. Elle, cette fille. Est-elle aveugle ? Avec chaque signaux qu'il s'évertuait à lui envoyer. Si vous saviez. Je sens monter le léger picotement dans le nez, celui qui s'immisce, avant une crise de larmes. NON ! Je n'y crois pas. Je m'étais fondé une telle forteresse, une telle idée du bonheur que j'aurais pu vivre, que la descente est en chute libre. J'avais confiance en lui. Ne l'a-t-il pas vu ? Je pensais courir vers quelque chose de plus doux. Faire demi tour aurait semblé plus simple. Mais étrangement, il y a toujours une force qui vous pousse à continuer. A y croire. Il était sensé repoussé les nuages et faire briller le soleil. Ces cours instants, furent le calme avant la tempête. La première fois que j'eus posé les yeux sur lui, une étrange sensation s'était emparée de moi. Pour ne plus me quitter. Chaque fois, ce petit manège recommençait. J'étais retombée dans le temps de l'espoir, celui où je l'aimais. Où je l'aime toujours d'ailleurs. Mais tout est différent. Puisqu'il n'a pas osé avouer que pour lui, je n'étais que quelqu'un de plus. Malgré le courage dont j'avais fait preuve ce jour-là. A présent, je veux oublier. J'y arriverais. Je me battrais. Si, lui, peut être indifférent sur tout, je suivrais son exemple. Je regrette tellement de ressentir ces choses, ces vermines. A trop imaginer, on se brûle les ailes. Sa sentence est tombée, certes, je passerais à autre chose. Je refuse de me morfondre comme il y a quelque mois. Je sentais que quelqu'un pouvait me tendre la main. Eh bien, ce ne devait pas être lui. Il a trahi ma confiance, l'admiration que j'avais pour lui. Ou plutôt l'idéalisation que j'en faisais. Je voudrais le haïr mais je n'y arrive même pas.

 

 

 

 

 

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Style : autre | Par Mancini Armelle | Voir tous ses textes | Visite : 300

Coup de cœur : 7 / Technique : 9

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