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Les graines de la violence,suite A l'hôpital par beau printemps

Les graines de la violence,suite A l'hôpital

Djamal,agé de trente quatre ans et pére de deux enfants,est vite réveillé par sa femme aux environs de minuit.Des douleurs abdominales l'empêchent de dormir.Même aprés l'absorption d'un sachet de maalox,la douleur persiste.C'est pourquoi,le mari,inquiet de l'état de santé de sa femme,décide de l'emmener à l'hôpital.Aprés avoir mis sa veste et son pantalon,il s'est précipité vers la porte principale.Il se dirigea vers la demeure de son voisin Amar,qui dispose d'une voiture.

Il actionna la sonnerie deux ou trois fois avant de voir la porte s'ouvrir.A l'entre-baîllement de la porte,Amar apparaît,vêtu d'un pyjama blanc à rayures rouges.Mal réveillé et quelque peu inquiet du retentissement de la sonnerie à cette heure inopportune,il essuya ses yeux encore engourdis par le sommeil et demanda d'une voix lente à peine audible"Qu'as tu Djamal".Ce dernier,quelque peu gêné par le dérangement qu'il a pu causé à son voisin,balbutia timidement"Je m'excuse de te déranger à cette heure tardive de la nuit,c'est ma femme qui est malade"

Amar ,en homme d'honneur,serviable et bon voisin,répondit"Ne t'inquiéte pas ,Djamal,laisses-moi le temps de m'habiller et je suis à ton entiére disposition."Encouragé, par les propos de Amar,il le remercia en ces termes"Merci,Amar,je savais que je pouvais compter sur toi."Une demi heure plus tard,ils se retrouvent au pavillon des urgences où l'on pria Djamal de patienter un peu pour que la patiente puisse être prise en charge.Les médecins de garde et leurs auxilliaires circulaient dans tous les sens et semblaient cette nuit là débordés par le nombre croissant de malades qui arrivaient au pavillon.L'auscultation ne duraient que quelques minutes.Le diagnostic établi,les locaux se vidaient progressivement et permettaient aux médecins de renvoyer  la majorité des malades munis d'une ordonnance.Aprés une heure d'attente infernale qui paraît une éternité à djamal et Amar en raison du fait que Aldjia, la femme de Djamal n'a pas céssé un instant de gémir à cause des souffrances  dues à la douleur ressentie.Alors que son tour arriva pour être éxaminée,un autre patient apparait au seuil du pavillon,accompagné de deux hommes à l'allure altière.Ils introduisirent directement ce dernier à l'intérieur de la salle des examens,ignorant totalement la pauvre Adjia qui poireautait dans la salle d'attente depuis  au moins deux heures.Les médecins et auxilliaires se sont vite regroupés autour du malade et chacun d'eux gesticulait et accomplissait les actes médicaux pour prodiguer les soins au nouveau venu.Il ne semblait d'ailleurs pas mal en point que la pauvre Aldjia dont le souffle commençait à s'accélerer et le coeur battre plus fort.Devant la gravité de son état,le mari désemparé,accourût vres les médecins et les pria de venir voir son épouse.Ces derniers lui répondirent qu'ils arrivenaient dans un petit môment.Quelques instants plus tard,Aldjia,ignorée,délaissée,sucomba sur la table d'opération.Elle laissa derriére elle,deux orphelins et un veuf.Pour l'autre patient,il s'agit d'un fils de notable de la ville.Il n'avait en fait qu'un ballonnement d'estomac dû à un éxcés et mélange d'aliments avalés de façon excentrique.

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Style : Nouvelle | Par beau printemps | Voir tous ses textes | Visite : 520

Coup de cœur : 7 / Technique : 10

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