Vagabondage, l'esprit s'envole vers l'inconnu(e) frivole. Le décollage est difficile, l'écriture est comme une pile. Jamais rassasiée, ardue à recharger sans prise. La prise sans emprise fonctionne. Le 220 volts fredonne. L'électricité actionne les connexions par pulsion jusqu'à l'élection.

L'idée, fraîchement élu, élit domicile dans l'esprit. Mais elle est loin d'être figée, elle ne peut être ignifugée ou domptée. Libre, elle vagabonde se pose un instant et fleurit d'une couleur inattendue. Elle fourmille, fornique, prend des forcse et soudain le fruit se libère. L'appendice mûrit, se nourrit aux racines de l'esprit. Toute la sève est mobilisée. Les racines éprouvées par le pompage d'énergie mais rien n'est plus valorisant que de s'érienter pour ses idées.

Effectivement, la chandelle attire le jeu, la chanterelle ravive mon feu. Dans ce jeu, les règles sont fixées, fixes. Mais l'idée aime les rixes. Nous y sommes, le fruit grossit. le temps, si indécent, y est pour beaucoup.

A coup d'illuminations, de longues passions, l'ambiance se réchauffe, bouillonne sans bouillotte. Le fruit pourri et meurt sous l'arbre.

Mais qu'importe le fruit libère de nouvelles graines, le compost alimente les racines...